Un couple se trouvait dans une situation sans issue. Lors d’une sécheresse intense, les deux risquaient de recevoir une amende de 500 $ s’ils arrosaient leur pelouse plus de deux fois par semaine. Leur pelouse étant devenue brune, la Ville les a informés qu’en dépit de la sécheresse, ils devaient la conserver « verte et bien entretenue » à défaut de quoi ils auraient à payer (vous l’avez deviné) une amende de 500 $.

Le roi Salomon a aussi eu une décision difficile à prendre. Deux prostituées qui se disputaient un enfant se sont adressées à lui. Chacune avait récemment donné naissance à un petit garçon. Selon la demanderesse, le bébé de l’autre femme était mort, et cette dernière avait substitué son fils décédé à l’enfant vivant de la demanderesse.

Lorsque Salomon a proposé de couper l’enfant en deux et d’en donner une moitié à chaque femme (1 R 3.25), la demanderesse l’a supplié d’épargner la vie du bébé même si elle devait pour cela l’abandonner. Toutefois, l’autre femme a accepté le plan du roi. Puis Salomon a dit : « Donnez à la première l’enfant qui vit, et ne le faites point mourir. C’est elle qui est sa mère » (V. 27).

Il est évident que son bon sens lui venait de Dieu (1 R 3.10‑12), et son raisonnement s’est appuyé sur les faits suivants :

Il a fait de la justice son but (V. 28). Il n’a pas laissé ses préférences et ses intérêts obscurcir son jugement.

Il ne s’est pas arrêté aux émotions. Salomon a réitéré les faits afin de créer un terrain d’entente (V. 23).

Il a fait appel à ce qui était vrai indépendamment de la situation pour démontrer ce qui était vrai dans la situation. Il savait qu’une bonne mère ferait n’importe quoi pour protéger la vie de son enfant.

Même lorsqu’il n’existe pas de réponses faciles à nos problèmes, Dieu peut nous fournir ce dont nous avons besoin pour prendre de bonnes décisions (JA 1.5). Puisse-t-il nous aider à aimer la justice, à respecter les faits et à nous concentrer sur la vérité alors que nous tentons de l’honorer.