J’ai pris ses mains noires, usées, dans les miennes, et nous nous sommes recueillis pour prier. Les expériences de vie de ce concierge et les miennes se sont entrecroisées dans mon petit bureau de professeur, cette semaine. Sa mère avait été malade depuis quelque temps, et la maladie, contenue jusque-là, s’était propagée dans tout son corps. Confiants en la capacité de Dieu de la guérir, nous l’avons prié qu’il restaure son corps ; nous lui avons également demandé qu’il accorde à ses proches le miracle du réconfort qui transcende la mort. Ce soir, son fils est assis à son chevet et sait qu’il aura bientôt à lui dire adieu. Enfin, pour l’instant. Les souvenirs, les derniers mots. La mort n’est jamais facile, même lorsque nous avons des mois pour nous y préparer. Nous faisons tout notre possible pour nous accrocher à nos êtres chers un peu plus longtemps parce que, même pour le croyant, la séparation que produit la mort semble permanente à la lumière de notre chagrin. Nous avons été conçus pour l’éternité ; nous n’avons pas été faits pour connaître la perte.

Quelque chose en nous aspire à la vie éternelle et à un espoir sans fin.

Qu’elle est belle l’espérance des croyants en Jésus : « Jésus-Christ […] est mort pour nous afin que, vivants ou morts, nous entrions ensemble, avec lui, dans la vie » (1 TH 5.10 ; Semeur). Nous pouvons avoir pleinement confiance en celui qui nous a faits et qui nous soutient (AP 1.8 ; 4.11).

Notre sécurité ne repose pas sur ce que nous pouvons voir, et encore moins sur ce que nous pouvons maîtriser. Revivez les rires, souvenez-vous des bras qui vous étreignaient avec force et écoutez de nouveau la voix qui vous disait avec douceur : « Je t’aime. » Réconfortez les autres croyants grâce à cette vérité : Jésus est vivant, et « vivants ou morts, nous [entrerons] ensemble, avec lui, dans la vie » (1 TH 5.10 ; Semeur). En Christ, notre espérance est complète !