Brady, âgé de 19 ans, livrait sa dernière pizza de la soirée lorsque trois jeunes hommes lui ont pris son argent et l’ont frappé avec un pistolet (lui faisant à la tête une blessure qui a nécessité 70 points de suture). Avançons de cinq ans. En juin 2014, Brady et l’un des jeunes hommes qui l’avaient agressé sont devenus les meilleurs amis du monde ! Brady, un croyant en Jésus, a tendu la main à Marcellous, à qui il a pardonné et avec qui il s’est lié d’amitié. Selon Marcellous, tout le mérite revient à Brady s’il a réussi à terminer ses études secondaires et à abandonner la vie de gang.

Le pardon de Brady me rappelle celui de Dieu. Par exemple, au cours de leur longue randonnée de l’Égypte à la Terre promise, les Israélites ont adopté un comportement qui était offensant pour Dieu. « Le peuple s’impatienta en route, et parla contre Dieu et contre Moïse » (NO 21.4,5). Dieu a corrigé son peuple désobéissant à l’aide de serpents. En peu de temps, le peuple a reconnu son offense et a crié à Moïse : « Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi. Prie l’Éternel, afin qu’il éloigne de nous ces serpents » (V. 7).

Dans son pardon et sa grâce, Dieu a pourvu à un moyen de guérison pour les Israélites qui avaient été mordus par des serpents. Pour recouvrer la santé, il leur suffisait de regarder un serpent d’airain que Dieu avait demandé à Moïse de fabriquer et de placer sur une perche (V. 9). Le pardon rempli d’amour de Dieu était pleinement visible !

Brady a aussi manifesté les voies indulgentes de Dieu. L’attaque brutale dont il a été victime l’a fait rater une chance de recevoir une bourse d’études pour jouer au basket-ball dans une université et lui a fait vivre trois années difficiles de physiothérapie pour le syndrome postcommotion cérébrale. Son coeur clément reflète celui de Jésus, puisque celui-ci a été cloué sur une croix afin que tous ceux qui désirent être guéris spirituellement puissent regarder à lui et être pardonnés (JN 3.14,15). Il a choisi de pardonner à des transgresseurs tels que nous.