Ma famille et moi raffolons des sensations fortes et de la poussée d’adrénaline que nous procurent les manèges des parcs d’attractions. Récemment, nous en avons essayé un qui nous a fait faire une descente abrupte de 52 mètres. À un moment donné au cours de cette intense descente, j’ai perdu mes repères et je n’ai plus su où je me dirigeais. Je ne maîtrisais plus rien alors que je dévalais les rails sinueux.

Que ce soit à la suite de décisions des autres ou d’événements indépendants de notre volonté, nous ne pouvons prédire où la vie nous mènera, et encore moins qui fera le trajet avec nous du début à la fin. Les circonstances et les relations changent. Or, ces ajustements peuvent faire osciller nos émotions d’un extrême à l’autre.

Tentant de trouver ses repères dans une succession rapide d’événements, Pierre a refusé de croire que le plan de Dieu prévoyait la souffrance et la mort du Messie qu’il avait appris à aimer (MT 16.21,22). Dans l’enchaînement d’événements qui devait contextualiser toute l’Histoire, Jésus a suivi le plan du Père alors que Pierre tentait désespérément d’en élaborer un qu’il trouvait plus réconfortant. Jésus a affronté son disciple perplexe et lui a déclaré : « [Tes] pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes » (V. 23).

Lorsque notre vie change de façon inattendue, il en faut peu pour que la peur, le chagrin et la colère surgissent. Durant ces périodes de changement, il nous est conseillé de nous tenir debout sur le fondement solide qu’est Jésus (7.24). Il a dit : « Si quelqu’un veut venir après moi […] qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive » (16.24).

Ce qui semblait catastrophique à Pierre a produit le salut offert à toute l’humanité (RO 5.8‑10). Si nous acceptons la grâce, la bonté et la direction de Jésus, nous trouverons la direction de vie que seul Dieu peut nous offrir (JN 6.40).