Ne renonce pas
En 1986, John Piper a passé à un cheveu de quitter le ministère d’une grande Église. À l’époque, il a avoué ceci dans son journal personnel : « Je suis tellement découragé. Je ne vois plus rien devant moi. On dirait que l’on s’oppose à moi de tout bord, tout côté. » Piper n’a toutefois pas renoncé, et Dieu s’est servi de lui pour diriger un ministère exceptionnel qui allait en venir à transcender considérablement les frontières de son Église.
La crainte de Pâques
Lorsque j’étais enfant, le dimanche de Pâques représentait un jour de joie et de célébrations. L’adoration fervente à l’église et le repas somptueux à la maison rendaient ce jour très heureux. Ces derniers temps, je me suis cependant mis à réfléchir au fait qu’au départ, le dimanche de la résurrection a suscité une émotion très différente : la peur.
Sagesse et grâce
Le 4 avril 1968, Dr Martin Luther King, fils, le grand défenseur des droits civils américains est mort assassiné, laissant des millions de gens en colère et désillusionnés. À Indianapolis, une grande foule d’Afro-Américains s’était réunie pour entendre le discours de Robert F. Kennedy. Comme ils étaient nombreux à ignorer cette nouvelle tragique, Kennedy s’est retrouvé dans l’obligation de la leur annoncer. Il a alors fait un appel au calme en validant non seulement leur douleur, mais aussi en rappelant le deuil de son propre frère assassiné, le président John F. Kennedy, puis a cité une version d’un poème ancien d’Eschyle (526‑456 av. J.‑C.).
Équilibre
Dans son livre Surprised by Hope (Surpris par l’espoir), N. T. Wright fait remarquer que nous passons quarante jours à observer le carême et un seul jour à célébrer Pâques, et en relève la disparité. Il suggère ceci : « Si le carême favorise le renoncement à certaines choses, Pâques devrait nous motiver à entreprendre des choses. »
Le forgeron et le roi
En 1878, l’Écossais Alexander Mackay est arrivé comme missionnaire dans le pays connu aujourd’hui sous le nom d’Ouganda. Il a d’abord mis sur pied une forge parmi la tribu du roi Mutesa. Les villageois se sont réunis autour de cet étranger qui travaillait de ses mains, perplexes, car tout le monde « savait » que le travail était réservé aux femmes. À l’époque, les hommes ougandais ne travaillaient jamais de leurs mains. Ils faisaient des raids dans d’autres villages pour y capturer des esclaves, qu’ils vendaient à des étrangers. Et voilà que cet étranger venait forger des outils agricoles.
Chez moi avec Jésus
Marcus était un criminel condamné à mort. Il avait demandé pardon à la famille de l’adolescente qu’il avait violée et assassinée. Puis, tout juste avant son exécution par injection létale, il a dit : « Je m’en vais chez moi rejoindre Jésus. » Il semble que, durant son séjour en prison, il ait reçu Jésus comme Sauveur. Ce qu’il a dit m’a fait penser à un certain criminel qui est mort à côté de Jésus il y a 2 000 ans.
Trop près
J’ai grandi en Oklahoma, où de fortes intempéries sont monnaie courante du début du printemps jusqu’à la fin de l’été. Je me rappelle un soir où le ciel bouillonnait de sombres nuages, le météorologue à la télé nous a prévenus qu’une tornade approchait, puis il y a eu une panne d’électricité. Mes parents, ma soeur et moi nous sommes alors empressés de descendre l’escalier de bois menant à l’abri aménagé derrière la maison, où nous avons attendu que passe la tempête.
Des pécheurs comme nous
Je les déteste. Ce sont des _______ ! » (Il a utilisé un euphémisme pour canailles.) Plus je discutais avec l’adolescent, plus je constatais qu’il détestait un certain groupe d’élèves de son école à cause de leur façon de parler et d’agir. Mon jeune ami ne souhaitait pas se trouver en présence des fautifs et ne les aimait tout simplement pas. Bien que croyant en Jésus, il ne pouvait supporter la présence de gens qu’il considérait comme des vauriens.
La galerie de Dieu
Le Psaume 100 est comme une oeuvre d’art qui nous aide à célébrer notre Seigneur invisible. Bien que l’objet de notre adoration échappe à notre vue, le peuple de Dieu nous le fait connaître.
Machine à minutes
Mon fils aime autant les jouets Lego que les poissons aiment l’eau ! Il m’a montré l’une de ses créations les plus intéressantes : la « machine à minutes ». Cette machine se promène et trouve les minutes perdues qu’elle ramasse et conserve en vue d’un usage futur. Quand il me l’a décrite, j’ai souhaité posséder une « machine à minutes ». Et si je pouvais racheter toutes les minutes, les heures et les semaines sous‑utilisées de ma vie et les employer à servir Dieu ?