Willie, un garçon de neuf ans, a possiblement sauvé sa propre vie en chantant un cantique de louange. Un inconnu avait kidnappé le jeune garçon dans sa propre entrée. Après avoir roulé pendant des heures, le kidnappeur l’a déposé sans lui avoir fait aucun mal. Willie dit avoir chanté en boucle Every Praise (Toutes louanges) de Hezekiah Walker, jusqu’à ce que le kidnappeur en ait assez de pester contre lui et de lui dire de se taire.

Paul et Silas ont vécu une expérience quelque peu similaire. Accusés d’avoir tenté d’évangéliser les Romains (AC 16.21), ils ont été violemment battus et jetés en prison. Le geôlier les a enfermés dans la prison intérieure et leur a mis des ceps aux pieds pour les empêcher de s’enfuir (V. 22‑24).

Au milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient des hymnes à Dieu. Tout à coup, un violent tremblement de terre a fait en sorte que toutes les portes de la prison s’ouvrent et que les chaînes des prisonniers se rompent. Étonnamment, aucun d’entre eux ne s’est sauvé (V. 25‑28) !

Le geôlier était terrifié, puisqu’il savait qu’il serait exécuté si l’un d’eux s’évadait. Sans aucun doute, il avait été impressionné par la foi en Dieu, le sang-froid et la joie constante que Paul et Silas avaient démontrés, même lorsqu’ils avaient été traités et punis injustement (V. 37‑39). Par‑dessus tout, le geôlier avait été touché de ce qu’ils se soucient de lui, puisqu’ils n’avaient pas tenté de s’échapper alors qu’ils en avaient eu l’occasion. Voulant en connaître davantage sur leur foi, il leur a demandé : « Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? » (V. 30.)

Miraculeusement libérés, Paul et Silas ont vu leur liberté non pas comme un moyen de s’évader, mais comme une occasion de témoigner (V. 31,32). « [Le geôlier] se réjouit avec toute sa famille de ce qu’il avait cru en Dieu » (V. 34). Ces derniers pouvaient certainement imiter le jeune Willie et chanter : « Toutes louanges appartiennent à notre Dieu, chantons alléluia à notre Dieu. » (Traduction libre)