Les sociologues d’une université ont récemment complété une étude qui avait pour but de déterminer si les gens regrettent davantage les choses qu’ils ont faites ou celles qu’ils ont omis de faire. Le résultat obtenu a été sensiblement le même lorsqu’on les questionnait sur la semaine qui venait de passer. Environ le même nombre de gens ont dit : « Je souhaiterais ne pas avoir fait ça » que : « Je souhaiterais avoir fait ça. » Mais lorsqu’il était question de toute leur vie, la grande majorité regrettait des occasions ratées. John Greenleaf Whittier a écrit : « De tous les mots tristes prononcés ou écrits, les plus tristes sont ceux-ci : « Cela aurait pu être. »

Certaines occasions ratées ont plus d’importance que d’autres. Jésus a raconté une parabole pour expliquer que Dieu confie à chacun des responsabilités dans son royaume. Dans l’histoire, chaque serviteur se voit donner un, deux ou cinq talents selon ce qu’il peut gérer. Le serviteur qui a reçu un talent le met en terre puisque, comme il le mentionne à son maître « dur » : « [J’ai] eu peur » (Mt 25.24,25).

Laissons‑nous passer des occasions de servir Dieu à cause de la peur ? Si nous croyons que notre Dieu est un bon Roi, nous pouvons avoir assez confiance en lui pour tenter de nouvelles expériences.

Parfois, notre problème est plus grave. Le maître a dit au serviteur ayant un talent qu’il était « méchant et paresseux », puisqu’il aurait pu retirer des intérêts en déposant son talent à la banque (v. 26,27).

Laissons‑nous passer des occasions de travailler pour le royaume de Dieu parce que nous préférerions ne pas être ennuyés ? Si nous croyons que Dieu nous a offert des dons afin que nous servions les autres, nous ferions mieux de les servir. Les conséquences pourraient être désastreuses, puisque le « serviteur inutile » de l’histoire de Jésus a été jeté « dans les ténèbres du dehors » (v. 30).

Dieu nous a donné une vie à vivre pour lui. Vivons-la sans regrets.