J’ai été séduite par le vidéoclip de 7 chanteurs qui interprétaient un hymne vieux de 800 ans. Ils le chantaient a cappella dans une station de métro allemande où l’acoustique souterraine créait un magnifique son envoûtant. Alors que j’étais fascinée par la performance, j’ai remarqué que seulement quelques personnes s’étaient arrêtées pour écouter. Avec un si beau message transmis si merveilleusement, je me demandais pourquoi tant de gens n’assistaient pas à ce concert impromptu.

Le petit nombre de spectateurs m’a rappelé la façon dont les gens réagissent vis-à-vis du message de l’Évangile. Certains l’acceptent avec joie, mais ne s’y accrochent pas ; d’autres se le font dépouiller par Satan ; d’autres l’ignorent parce qu’ils se laissent distraire par le monde (Mc 4.15‑19). Bien que certains reçoivent la Parole de Dieu et deviennent croyants, cela ne se produit pas aussi souvent que nous le souhaitons. Alors, nous nous demandons : À quoi bon l’annoncer si personne n’écoute ? Pourquoi montrer l’exemple si personne ne l’associe à Jésus ?

Il est encourageant de se souvenir que Dieu peut nous utiliser dans la marche spirituelle des gens. Paul compare le processus de conversion à la croissance d’une plante. À un groupe de croyants il a dit : « J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître » (1 Co 3.6). Certains d’entre nous plantent les graines de la croyance et d’autres les arrosent. Peu importe notre rôle, le progrès spirituel ne s’accomplit pas en une nuit ; ça prend du temps (v. 7,8).

À la fin, c’est Dieu qui rend la conversion possible, et non pas nous. Recevoir Christ comme son Sauveur est un événement surnaturel, et nous savons que « personne ne peut dire : Jésus est le Seigneur ! si ce n’est par le Saint-Esprit » (1 Co 12.3). Dieu est encore à l’oeuvre dans le monde et appelle les gens « par sa propre gloire et par sa vertu » (2 Pi 1.3).