Au cours de l’été 2011, Dave Mull a passé près de quatre heures seul à la dérive au milieu des vagues déferlantes du Lac Michigan, n’ayant qu’une glacière Coleman pour le maintenir hors de l’eau. Le bateau dans lequel il pêchait avait brusquement chaviré et avait coulé à 8 km de la rive, emportant ses trois compagnons et lui dans les eaux troubles et profondes. Avant d’être séparé des autres, David avait donné son gilet de sauvetage à un de ses amis qui avait du mal à se tenir à la glacière flottante.

Finalement, tous les quatre ont été secourus, Dave le premier, découvert par un autre bateau de pêche. Il a fondu en larmes lorsque la garde côtière a annoncé à la radio que les quatre personnes avaient été retrouvées saines et sauves.

Avant que Dave n’ait été retrouvé, personne ne savait que les hommes se trouvaient dans le pétrin. Le bateau avait chaviré et coulé si rapidement qu’ils n’avaient pas eu le temps de lancer un appel de détresse. Pourtant, Dave savait qu’il n’était pas seul. Plus tard, il a dit : « C’est difficile à expliquer, mais je ne me rappelle pas avoir autant senti Dieu me tenir entre ses mains. Je n’ai jamais perdu l’espoir d’être retrouvé. »

L’âme de Dave s’était accrochée à l’espoir de la même façon dont ses mains se sont agrippées à la glacière. Son histoire me rappelle la façon dont le livre d’Hébreux nous commande de « saisir l’espérance qui nous était proposée » (6.18).

La plus grande espérance à laquelle nous pouvons nous accrocher est centrée sur les promesses de Dieu qui sont remplies grâce à Jésus. En voulant décrire cette espérance, le livre d’Hébreux la compare à une « ancre » de l’âme qui est « sûre et solide » (v. 19). C’est une espérance fondée sur notre relation avec Dieu et avec son Fils (v. 20).

Peu importe dans quelle situation nous nous trouvons, c’est l’espérance trouvée en Jésus qui calme notre âme. Il est le véritable stabilisateur qui nous maintient à flot.