Des lois bizarres et désuètes se retrouvent partout à travers le monde. Au Royaume-Uni, coller un timbre-poste à l’effigie d’un monarque britannique à l’envers est considéré comme un acte de trahison. Plus précisément en Angleterre, il est illégal de manger des tartelettes de Noël aux fruits secs un 25 décembre. Aux États-Unis, les femmes doivent obtenir une permission écrite de leur mari pour pouvoir porter de fausses dents. À Milan, c’est une obligation juridique de sourire en tout temps, sauf pour les funérailles et lors des visites à l’hôpital.

Il serait ridicule d’imposer une seule de ces lois aujourd’hui, mais dans une circonstance particulière, l’application d’une vieille loi a mené à la reconstruction du Temple de Jérusalem. Les Israélites avaient vécu en exil à Babylone pendant 40 ans avant que les Perses accèdent au pouvoir. Durant la première année de son règne, Cyrus, roi de Perse, a été attentif à l’Éternel et a déclaré que quiconque voulait retourner à Jérusalem pour rebâtir le Temple de l’Éternel devrait y aller (Es 1.1‑4).

Cependant, ceux qui sont retournés à Jérusalem se sont heurtés à une vive opposition. Poussé par la ruse, le roi Assuérus a ordonné de cesser la reconstruction du Temple (4.1‑24). Ce n’est que durant la deuxième année du règne du roi suivant (Darius), lorsqu’une lettre lui rappelant le décret initial du roi Cyrus (5.6‑17) lui a été transmise. Les Israélites ont eu la permission de continuer leur travail sur le Temple. Le roi Darius a renouvelé son engagement envers l’ancienne loi, a fourni tout le matériel nécessaire à la restauration du Temple et a assuré la sécurité des Israélites qui avaient à nouveau la permission de reconstruire le Temple sans crainte (6.1‑12).

Lorsque votre vie est en suspens à cause de la fâcheuse influence d’autres personnes, rappelez-vous la promesse du Seigneur et ayez confiance qu’il a une porte de sortie là où il ne semble pas y en avoir (Ép 3.20).