Mon mari et moi devons souvent jouer les arbitres et résoudre les différends entre nos deux enfants. Ils insistent sur ce qui les différencie au lieu de considérer ce qui les unit. Nous leur rappelons souvent qu’ils ont besoin l’un de l’autre, ce qu’ils ont parfois de la difficulté à percevoir.

Le corps du Christ est plus souvent reconnu pour ses divisions que pour son unité en Jésus. Que les désaccords tournent autour des dénominations, des philosophies du ministère ou des façons d’adorer, la bataille peut être féroce.

Tout comme Luc 9 l’illustre, le problème ne date pas d’hier. Bien que les disciples aient tenté de protéger l’intégrité du ministère de Jésus, leur désir de distinction dépassait leur passion pour la vérité. En disant ceci à Jésus : « [Et] nous l’en avons empêché, parce qu’il ne nous suit pas », ils ont tracé une ligne séparatrice qui ne venait pas de Jésus-Christ (v. 49).

Dans ce passage nous voyons se répéter un modèle intéressant. Remarquez les versets 46‑48 où Jésus réoriente les disciples parce qu’ils s’étaient à tort accordé de l’importance. Un peu plus tard, ils adoptent encore un comportement inapproprié en voulant commander au feu de descendre du ciel sur ceux qui avaient rejeté Christ (v. 52‑54). Contrairement aux disciples « occasionnels », eux s’étaient engagés à suivre Christ (v. 62). Toutefois leur foi radicale ne pouvait leur garantir d’avoir toujours une perspective globale (1 Co 13.12).

Nous ne pouvons compromettre la vérité du salut en Jésus-Christ seul. En ce qui concerne l’unité des croyants, nous devons nous rappeler ceci : son corps a été brisé et ses vêtements divisés afin que son Église n’ait pas à l’être (1 Co 13.13 ; Ép 2.14 ; Col 1.16‑20).