Après avoir récemment visité deux parcs d’attractions, j’ai réalisé que notre notion erronée de la sexualité est le plus visible dans les endroits publics, plutôt que dans nos chambres à coucher. Les gens sont amoureux de leur propre nudité. Je vis dans une région connue pour ses étés chauds, mais ce que les gens choisissent de porter tient plus compte des normes culturelles que du fait d’éviter d’avoir chaud.

De la peau nue à une sensualité à peine voilée, la mode moderne laisse peu de place à l’imagination. En tant que mère d’une adolescente et d’un préadolescent, je suis frustrée de voir le monde tenter de pousser nos enfants sur la pente glissante des compromis. Je crois donc que la modestie en vaut le combat.

Séduits par la culture des peuples qui les entouraient, les Israélites se sont eux-mêmes réduits à l’esclavage. Peut-être trouvaient-ils l’appel de Dieu dépassé, et son exhortation à la sainteté, démodée. Peu importe la raison, leur attirance pour des normes autres que celles de Dieu a menacé jusqu’à leur survie.

Dans l’Église, nous dénonçons, à juste titre, le commerce d’êtres humains et la pornographie. Nous fermons toutefois les yeux sur notre aventure amoureuse avec la culture et avec notre propre corps. En oubliant notre passé brisé, nous pouvons nous mésestimer (Éz 16.5 ; Ép 2.1‑3). Nous sommes prêts à tout faire pour nous intégrer dans une culture, et nous sommes heureux d’accepter les normes du monde, comme le ferait une prostituée qui offrirait des dons à ses amants (Éz 16.33,34). Nous acceptons les compromis parce que quelqu’un du monde de la publicité a défini ce qui nous donnerait belle apparence.

Sommes-nous un temple ou une idole ? (Ro 1.25 ; 1 Co 6.19,20). Le choix nous appartient. Nous ne pouvons servir les normes du monde et persévérer dans la sainteté (2 Co 6.16,17).