Récemment, j’ai fait un voyage de 17 heures de route en compagnie de ma famille et d’un étudiant étranger. Nous avions décidé de passer par un pays limitrophe pour gagner du temps. Malheureusement, nous avons dû rebrousser chemin à la frontière étant donné que notre étudiant étranger ne possédait pas les papiers appropriés. Cette sécurité accrue était porteuse de mauvaise nouvelle pour nous. Nous étions déçus mais, sans nous décourager, nous avons emprunté le chemin long qui menait à notre destination.

Les longs trajets routiers nous demandent de l’endurance, tout comme une vie dévouée à Jésus. L’apôtre Paul a encouragé les croyants persécutés de l’Église de Thessalonique à être endurants. Il a écrit au sujet des nombreuses « afflictions » qu’ils avaient souffertes aux mains « des Juifs », leur propre peuple (1 Th 1.6 ; 2.14). Puis, dans une seconde lettre, il les a louangés pour leur foi qui « fait de grands progrès » et pour leur amour qui « augmente de plus en plus » (2 Th 1.3). Et cela a eu lieu au milieu « de toutes [leurs] persécutions et des afflictions [qu’ils avaient] à supporter » (v. 4).

Les membres de l’Église avaient choisi d’exercer la « persévérance » et la « foi » au lieu de céder ou de fuir vers les montagnes. Pourquoi ? Parce qu’ils avaient choisi de faire confiance à Dieu qui, comme Paul l’a écrit, finirait par utiliser leurs persécutions comme « preuve du juste jugement de Dieu » et pour qu’ils soient « jugés dignes du royaume de Dieu » (v. 5). Pierre a également écrit sur le privilège de subir des persécutions pour Jésus : « Réjouissez‑vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra » (1 Pi 4.13).

Vous serez peut‑être un jour appelé à souffrir pour Jésus et à persévérer avec lui. Comme Paul l’a écrit : « [Qu’il] accomplisse par sa puissance tous les desseins bienveillants de sa bonté, et l’oeuvre de votre foi » (2 Th 1.11).