L’autre jour, j’étais en train de taquiner un collègue sur l’apparence de son sac à lunch. Le sac arborait des rayures pastel avec ce qui semblait être des marguerites imprimées sur le rebord.

En entrant dans la salle à manger, je lui ai dit : « Mon gars, procure‑toi un sac plus masculin avant que quelqu’un ne te flanque une raclée. » Sans perdre un instant, il m’a révélé le contenu de son repas : du pain frais fait maison et une soupe poulet et nouilles. (J’avais un sandwich au beurre d’arachide et à la confiture, et quelques bâtonnets de carotte). Maintenant, c’était à son tour de me taquiner.

Cela me rappelle une réalité du royaume de Dieu : C’est ce qu’il y a à l’intérieur qui compte le plus.

Nous avons naturellement tendance à penser le contraire. Nous avons une propension à mettre l’accent sur les apparences : la taille, le poids, la couleur de cheveux, la corpulence, l’âge, les vêtements que nous portons ou la voiture que nous conduisons, et j’en passe. Samuel, un prophète de l’Ancien Testament, a fait la même erreur lorsque Dieu l’a envoyé oindre un des fils d’Isaï en remplacement du roi Saül (1 S 16.1). Dès que Samuel a repéré l’aîné des fils d’Isaï, Eliab, il croyait sans conteste qu’il était destiné à être le prochain roi d’Israël (v. 6). Mais Dieu a corrigé Samuel : « Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté. L’Éternel ne considère pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au coeur » (v. 7).

Finalement, Dieu a dit à Samuel d’oindre comme roi le plus jeune fils d’Isaï, David. Même si David n’avait pas la tête de l’emploi, Dieu avait les yeux fixés sur son coeur. Et c’est ce qui comptait le plus.

Comme Samuel a fini par le comprendre, le Créateur du ciel et de la terre mesure l’importance d’une personne par ce qu’il y a à l’intérieur. Rappelons‑nous cela alors que nous vivons pour Dieu et exerçons un ministère envers les autres.