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La victoire

Le roi Pyrrhus avait goûté à la victoire contre les Romains dans la bataille d’Ausculum (279 av. J.‑C.). Mais la victoire avait été douce-amère. Pyrrhus a dit en se plaignant : « Si nous sortons victorieux d’une autre bataille contre les Romains, nous serons complètement ruinés ». Pourquoi ? Même si les Romains avaient connu plus de pertes dans la bataille, leur armée était beaucoup plus puissante. Pyrrhus était conscient que gagner la guerre contre Rome était impossible.

Du repos pour les affligés

Une de mes scènes préférées de la littérature met en vedette une tante bagarreuse qui affronte un mauvais beau‑père au sujet des sévices qu’il inflige à son neveu, David Copperfield. Cette scène se déroule dans le roman de Charles Dickens intitulé d’après son personnage principal.

L’oisiveté

L’humoriste Mark Twain a déjà dit : « Ne remettez jamais à demain ce que vous pouvez faire le surlendemain. » La Cigale et la Fourmi, de Jean de La Fontaine, nous rappelle objectivement que mener une vie oisive produit des effets néfastes. Durant tout l’été, la fourmi avait travaillé dur à ramasser et à entreposer sa nourriture pour l’hiver. La cigale paresseuse se moquait d’elle en lui disant que c’était le temps de chanter et danser. Toutefois, lorsque l’hiver a sévi, la cigale s’est trouvée sans nourriture et est allée supplier la fourmi de lui en donner un peu. Or, cette dernière n’était pas prêteuse.

Encore ? Ah ! non

En lisant le texto sur mon téléphone cellulaire, j’ai commencé à sentir ma température monter et mon sang bouillir. J’étais à un cheveu de répliquer par un message méchant lorsqu’une voix intérieure m’a conseillé de me calmer et d’attendre pour y répondre. Le lendemain matin, après une bonne nuit de sommeil, le message qui m’avait tant énervée m’est apparu vraiment insignifiant. J’avais exagéré les choses parce que je refusais de faire passer les intérêts d’une autre personne avant les miens. Je ne voulais pas me donner la peine de venir en aide à quelqu’un

Persévérance

Récemment, j’ai fait un voyage de 17 heures de route en compagnie de ma famille et d’un étudiant étranger. Nous avions décidé de passer par un pays limitrophe pour gagner du temps. Malheureusement, nous avons dû rebrousser chemin à la frontière étant donné que notre étudiant étranger ne possédait pas les papiers appropriés. Cette sécurité accrue était porteuse de mauvaise nouvelle pour nous. Nous étions déçus mais, sans nous décourager, nous avons emprunté le chemin long qui menait à notre destination.

SON CHOIX

Lorsque nos enfants étaient petits, je priais souvent avec eux après que nous les avions bordés. Avant de prier, par contre, je m’assoyais parfois au bord de leur lit pour parler avec eux. Je me rappelle d’ailleurs avoir dit à Libby, notre fille : « Si je pouvais mettre en rang toutes les petites filles de 4 ans du monde, je passerais devant elles à ta recherche. Après les avoir toutes vues, je te choisirais pour fille. » Cela dessinait toujours un grand sourire sur les lèvres de Libby, car elle se savait spéciale.

Aider sans blesser

Chaque été, les tortues de mer femelles se fraient un chemin de la mer jusqu’à la plage, où elles pondent leurs oeufs. Lorsque les bébés tortues éclosent, elles se hâtent d’aller vers la mer en suivant la lumière de la lune. Il est tentant pour les gens se trouvant sur la plage de transporter les petits êtres jusqu’au bord de l’eau. Mais leur coup de main bien intentionné ne fait que leur garantir la mort. Le trajet ardu du nid jusqu’à l’océan est essentiel au développement de leurs muscles inexpérimentés pour qu’ils puissent ainsi nager dans les courants océaniques. Écourtez ce processus et les bébés tortues ne survivront pas.

Théologie de route

Je roulais en direction sud sur l’autoroute lorsque j’ai croisé un panneau publicitaire qui présentait ce message inquiétant : L’ENFER EST RÉEL. Je suis d’accord avec ces mots, mais pour une raison ou une autre, cette leçon de théologie de bordure de route m’est vite sortie de la tête. En faisant le chemin inverse vers le nord, l’autre côté du panneau m’a tirée de mon hypnose avec ces mots : JÉSUS EST RÉEL. Ces deux vérités affichées dos à dos m’ont amenée à me questionner : Pourquoi la réalité de l’enfer ne me pousse-t-elle pas à partager Christ plus souvent ?

UNE REQUÊTE DE PRIÈRE

Une missionnaire a participé dernièrement à une étude biblique dont je fais partie. Elle nous a alors décrit ce qu’elle avait ressenti en mettant tout ce qu’elle possédait dans des cartons, en disant au revoir à ses amis et en allant s’installer dans un pays lointain. Lorsqu’elle et les siens sont arrivés à destination, ils s’y sont fait accueillir par un trafic de drogues florissant et un réseau routier dangereux. La barrière de la langue a suscité chez eux des moments de solitude. Ils ont contracté quatre virus gastriques différents. Et son aînée est passée à un cheveu de mourir en tombant dans une cage d’escalier ayant cédé sous son poids. Ils avaient besoin de prières.

DES TREMBLES

Durant ma visite de la péninsule supérieure du Michigan, deux arbres ont capté mon attention. Même si les feuilles des arbres d’alentour ne bougeaient pas, celles de ces deux arbres frémissaient à la moindre brise. Je l’ai fait remarquer à ma femme, qui m’a dit qu’ils portaient le nom de trembles. L’effet visuel de ces feuilles frémissantes m’a frappé. Même si les feuilles de tous les autres arbres semblaient calmes et stables, celles des trembles bougeaient, même sous la plus faible brise.