Mon fils de neuf ans et moi étions à table avec des amis dans un restaurant en Ouganda, quand nous avons demandé de nous resservir du thé glacé. J’ai vu que notre serveur était occupé avec d’autres clients, et comme le restaurant appartient à des amis et que son ambiance est détendue, j’ai pris nos verres et je me suis levée pour me rendre à la cuisine. C’est alors que mon fils, Wasswa, m’a dit doucement : « Maman, ce n’est pas grave si cela leur prend un peu de temps pour nous apporter nos thés glacés. S’il te plaît, sois patiente. »

Wasswa était assis à la table des « enfants » alors que j’étais à celle des « adultes ». Après être retournée à ma place, j’ai raconté à mes amis ce que Wasswa avait dit. Nous avons été émerveillés par son exemple et avons discuté sur toutes les choses que nous pourrions apprendre de lui.

L’apôtre Paul a écrit que nous nous révélons « par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par l’Esprit saint, [et] par un amour sincère » (2 Co 6.6). Maintes et maintes fois, je suis témoin de croyants, y compris mon fils, qui font preuve de plus de patience que moi. Leur exemple parle fort. Mais je continue à me demander : « Combien de temps faut-il attendre après quelque chose avant d’agir ? »

Dans le cas de notre thé, après avoir attendu que le serveur vienne à notre table pendant un autre 20 minutes, mon fils ma tapé légèrement sur l’épaule et a dit : « Maman, je crois que c’est correct [d’aller à la cuisine] maintenant. » Les efforts de Wasswa pour rester discret et ne pas attirer l’attention sur la lenteur du service m’ont incitée à entrer dans la cuisine avec une attitude bienveillante et compréhensive au lieu d’être en colère et de me croire tout permis.

Le dictionnaire Larousse définit la patience comme l’« aptitude à supporter avec constance ou résignation les maux, les désagréments de l’existence ». Demandons aujourd’hui au Saint-Esprit qu’il nous aide à faire preuve de patience avec moins d’hésitation.