Qui se ressemble s’assemble. Je doute de la véracité de cette expression connue, étant donné que pendant toutes mes années d’étude, j’ai eu pour amis des gens beaux et brillants. Je crois n’être ni l’un ni l’autre. En fait, j’ai souvent pensé : si j’étais aussi talentueuse et charmante qu’un tel ou une telle, je serais capable d’attirer tellement de gens à Jésus.

Lire le livre des Juges, c’est comme lire une bande dessinée de superhéros de Marvel. On y retrouve des personnages comme Samson, l’homme fort, et Débora, la prophétesse. Dans la lignée des juges (ou libérateurs) s’inscrit cependant un héros sur qui nous n’avons pratiquement aucune information. Son nom est Othniel.

Son récit dans Juges 3.1‑11 est écrit dans un style d’exposé simple, sans dramatisation ni mention de quelque haut fait.

L’enseignant biblique Paul Baxendale a commenté : « Ce récit ne contient que le strict minimum. On en dit peu sur Othniel. Tout ce que l’on y raconte, c’est ce que le Seigneur a déjà fait et ce qu’il accomplit à ce moment. Le récit d’Othniel nous aide à discerner ce qui est le plus important : les actes de Dieu. Les personnages intéressants peuvent parfois les éclipser. Ils détournent notre attention vers leurs histoires fascinantes et nous empêchent de remarquer l’intervention du Seigneur » (Traduction libre).

De même, nous devons reconnaître que des chrétiens forts, ça n’existe pas. Il n’y a que des gens soumis, dans la vie desquels Dieu révèle sa force. Dans 2 Chroniques 16.9, nous lisons : « Car l’Éternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le coeur est tout entier à lui. »

Lorsque les autres examinent notre vie, il est plus important qu’ils y voient Dieu et qu’ils le louent lui plutôt que notre personne. Prions donc ainsi : « Que la Parole de Dieu remplisse mon coeur abondamment d’heure en heure, de sorte que tous voient que je ne triomphe que par ta puissance. »