Dans Jean 11, Lazare, un bon ami de Jésus, perd la vie (v. 14,17). Jésus accomplit un miracle incroyable en le ressuscitant des morts (v. 43,44), conduisant ainsi beaucoup de ceux qui étaient aux funérailles à croire en lui (v. 45). Il n’en a pas été ainsi des pharisiens et des sacrificateurs qui, à partir de ce moment, ont commencé à comploter la mort de Jésus (v. 53).

La nouvelle de ce miracle spectaculaire se répand parmi les milliers de pèlerins juifs qui arrivent à Jérusalem pour la fête de Pâque. Ils désirent grandement rencontrer le faiseur de miracles (v. 55,56). Mais les chefs religieux avaient donné l’ordre de l’arrêter.

Jésus, l’homme recherché (v. 57), s’était rendu à Béthanie (à trois kilomètres de Jérusalem) où il séjournait chez Lazare (Jn 12.1). Un parent de Lazare, nommé Simon (Mc 14.3), vivait à la même adresse. À un certain moment, Simon avait été lépreux (v. 3). Cette maladie obligeait ses victimes à vivre isolées hors de la ville pour empêcher la propagation de l’infection (Lé 13.45,46). Jésus avait guéri sa lèpre et Simon avait organisé un souper en son honneur (Jn 12.2).

Lazare avait été ressuscité des morts et Simon avait été guéri de la lèpre. Ils voulaient honorer celui qui leur avait donné une nouvelle vie. Mais il était difficile de le faire à cause de la conspiration qui se tramait contre Jésus. Ils risquaient de se faire arrêter et même tuer (v. 10). Mais le danger ne leur a pas nui ni ne les a dissuadés. Ils ont évalué le coût et se sont préparés à payer le prix pour honorer celui qui les avait guéris.

De même, nous aurons un prix à payer pour suivre Jésus (Lu 14.28). Puissions-nous être prêts à débourser ce qui sera nécessaire pour lui montrer notre amour et l’honorer.