L’an passé, Brad Pitt a dû marcher à l’aide d’une canne après avoir déchiré son ligament croisé antérieur (un ligament du genou). Il a déclaré aux journalistes : « Je portais ma fille en descendant une colline et j’ai glissé. C’était elle ou moi. » Brad Pitt aime tellement sa fille qu’il a encaissé le choc de la chute pour elle. Bien entendu, Pitt n’est pas Jésus et une déchirure du ligament n’est pas la mort. Mais son sacrifice pour sa fille est une illustration de la façon dont Jésus a sacrifié sa vie et a subi des blessures et la mort pour nous. Jésus est le Bon Berger (Jn 10.11).

L’une des responsabilités d’un bon berger est de protéger ses brebis du danger. Il se couche en travers de la porte pendant la nuit pour contrer la menace des dangereux prédateurs. Il ne fait pas que rester allongé pour effrayer les animaux sauvages, mais, si cela est nécessaire, il donne sa vie pour ses brebis.

Quand Jésus a dit qu’il était le Bon Berger qui donne sa vie pour ses brebis, il savait que l’humanité était en danger de mort à cause du péché et que le seul moyen qu’elle avait d’être sauvée dépendait de son sacrifice suprême. Il savait qu’il allait mourir (v. 11).

Jésus est notre Bon Berger, et il l’a prouvé en donnant sa vie en notre faveur (v. 14,17,18). Il a été faussement accusé, condamné à mourir, tourné en dérision, battu au point de ne plus être reconnaissable, victime de crachats et d’insultes et cloué à la croix. Il a pris sur lui la douleur et le châtiment qui nous étaient réservés. Il a subi l’impact du péché et de la mort avec son propre corps, afin d’amortir notre chute et de sauver nos vies.

Comme il a sacrifié sa vie pour sauver la nôtre, nous devons le remercier et faire des sacrifices pour amortir la chute des autres.