L’ancien athlète avait négligé son corps depuis trop longtemps, si bien qu’il a commencé un programme d’exercices. La première journée, il a fait plusieurs pompes et un peu de jogging. Le jour suivant, il a fait plus de pompes, quelques redressements, et plus de jogging. Le troisième jour : des exercices et près de 2,5 kilomètres de jogging. Le quatrième jour, notre ex-athlète s’est réveillé avec un mal de gorge.
Puis, il a fait un autre exercice : il s’est empressé de conclure que les exercices étaient une mauvaise idée. Si tout ce qu’il avait obtenu de ses efforts, c’était la maladie, ce n’était pas pour lui.
Considérons un autre scénario. Un chrétien, réalisant qu’il a négligé sa relation avec Dieu, commence une nouvelle habitude spirituelle de lecture biblique et de prière. Mais, après seulement quelques jours, il se heurte à certains problèmes. Qu’est-ce qu’il en conclut ? Comme l’ex-athlète, devrait-il décider que sa quête spirituelle était une mauvaise idée et qu’elle ne lui a rien rapporté ? Certainement pas !
On ne prie pas et on ne lit pas la Bible pour obtenir une vie parfaite, exempte de difficultés. La poursuite de Dieu n’est pas une affaire de cause à effet. Nous le faisons parce que cela nous rapproche de celui qui est parfait. La poursuite de la piété ne nous exempte pas des difficultés (2 Ti 3.12). Mais une vie consacrée à aimer et à rechercher Dieu (Hé 10.22) est toujours une bonne idée – quoi qu’il arrive. – J.D.B.