Multitâche
Dernièrement, un pasteur a dressé la liste de tous les rôles qu’il lui arrivait de jouer. On y retrouvait : théologien, conseiller financier, activiste communautaire et mentor. Ces rôles avaient émergé de différents besoins des membres de son Église. Puisqu’il est important pour nous de répondre aux besoins des autres, il est possible que, sous une trop forte demande, nous nous mettions à servir les hommes plutôt que Dieu.
L’ŒUVRE DE NOS MAINS
Le printemps venait de céder la place à l’été et les cultures commençaient à donner leurs fruits tandis que notre train parcourait les paysages fertiles de la côte ouest du Michigan. Les fraises avaient mûri, et des gens agenouillés dans la rosée matinale cueillaient ces fruits savoureux. Les buissons de myrtilles absorbaient les rayons de soleil provenant du ciel et les substances nutritives provenant de la terre.
LES FAIBLES COMMENCEMENTS
Je rencontre souvent des gens qui servent Dieu d’une façon qui leur semble insignifiante dans un endroit qu’ils perçoivent également ainsi. Leur sentiment de solitude les décourage souvent, car ils ont l’impression que leur service ne compte pas. En les entendant parler, je me rappelle un des anges du livre de C. S. Lewis intitulé Au-delà de la planète silencieuse , qui dit : « Mon peuple a reçu pour directive de ne jamais vous parler de taille ou de chiffres. […] Cela vous fait vous incliner devant des riens et passer à côté de ce qui est vraiment exceptionnel » ( Traduction libre ).
NE FAITES DE MAL À PERSONNE
Bon nombre de gens considèrent Hippocrate, médecin grec de l’Antiquité, comme le père de la médecine occidentale. Il a compris l’importance d’adhérer à des principes moraux dans la pratique de la médecine, et c’est à lui qu’on attribue le serment d’Hippocrate, qui sert encore de guide d’éthique aux médecins d’aujourd’hui. Un concept clé de ce serment : « Ne jamais mettre en péril la santé du patient ». Cela laisse entendre que le médecin ne fera que ce qui avantage ses patients.
Pas question de partir
J’ai été élue il y a à peine trois mois au poste de diaconesse de la jeunesse dans mon église locale, et déjà, trois personnes désirent se retirer de leur ministère. D’autres sont parties en mission. J’étais comme un général qui tente de se préparer pour la guerre, mais qui perd tous ses soldats.
JOUR J
Dernièrement, j’ai demandé à Mary Ann, ma sœur aînée, si elle se rappelait le jour où notre famille avait emménagé dans la maison où nous vivions depuis de nombreuses années. Elle m’a répondu : « Tu avais environ neuf mois, et je me rappelle que maman et papa ont passé toute la nuit à faire des cartons en écoutant la radio. C’était le 6 juin 1944, et ils suivaient le récit en direct du débarquement en Normandie. »
Connaître sa place
J’ai lu récemment l’histoire d’un homme qui a fondé une Église et l’a vue grandir et s’épanouir au fil du temps. Mais, contrairement à certains pasteurs qui s’agrippent à la chaire, il a commencé à préparer un jeune homme en vue de lui confier les rênes de son Église. Pourquoi ? Parce qu’il avait le sentiment que c’est ce que Dieu lui demandait. Et, à seulement 51 ans, ce pasteur dynamique et bien portant s’est humblement retiré afin de laisser la place à son jeune protégé de 30 ans.
TRAVAILLANT ENCORE
Presque centenaires, Vivian et Don sont mariés depuis plus de soixante-dix ans. Dernièrement, Vivian a perdu de sa vitalité en se fracturant la hanche. Le fait que depuis plusieurs années Don et Vivian s’attristent de constater qu’ils n’ont plus la force de participer activement à la vie et à l’œuvre de leur Église n’arrange d’ailleurs pas les choses.
Bouleversé
Rachel, la fille de mon collègue du NMQ Jeff Olson, est une jeune fille que j’aime comme si elle était la mienne. Elle est récemment revenue d’un voyage missionnaire de huit mois. À un moment durant le voyage, elle a contracté la malaria alors qu’elle servait dans une région rurale du Kenya, et je me suis beaucoup inquiété pour elle. Heureusement, sa santé s’est améliorée à la suite de la prise de puissants médicaments. Le ministère de Rachel pour Jésus lui a assurément causé du tort physiquement. Cependant, ses émotions ont été encore plus touchées étant donné qu’elle s’est dévouée entièrement à des personnes qui luttaient à cause des conséquences du péché.
L'argent ou la mobilité ?
Il m’arrive rarement de rencontrer des mendiants dans la rue. Mais dans certains pays, on en trouve aux marchés et dans les centres commerciaux. Un jour, lorsque j’étais en visite dans un pays voisin, mon hôte m’a dit que, pour mon propre bien, je devais les ignorer. Et que si je démontrais le moindre intérêt à un seul mendiant, il me poursuivrait et me harcèlerait jusqu’à ce que je lui donne un peu d’argent. Et dès l’instant où j’en donnerais à un, je serais très rapidement envahi par une horde d’autres.