Éclairs et tonnerre
Il y a plusieurs années, un ami et moi pêchions dans des étangs à castors quand il s’est mis à pleuvoir. Nous nous sommes alors abrités dans un bosquet de peupliers. Comme la pluie ne cessait de tomber, nous avons décidé de mettre fin à notre journée de pêche et sommes retournés à la camionnette au pas de course. Or, je venais tout juste d’ouvrir ma portière lorsqu’un éclair s’est abattu sur le bosquet dans une boule de feu très bruyante qui a dénudé les arbres de leurs feuilles et de leur écorce, ne leur laissant que quelques branches fumantes. Puis ce fut le silence.
De longues ombres
Il y a longtemps, ma femme et moi sommes descendus dans une auberge rustique du lointain Yorkshire Dales, en Angleterre. Il s’y trouvait quatre autres couples, tous Britanniques et inconnus de nous. Assis au salon un soir en train de prendre notre café de fin de repas, nous avons vu la conversation changer de cap : « Que faites‑vous dans la vie ? » À l’époque, j’étais président du Moody Bible Institute, à Chicago, dont j’ai présumé que personne ne connaîtrait le nom et le fondateur, D. L. Moody. Or, la mention de cette école m’a valu une réponse tant immédiate que surprenante : « De Moody et de Sankey… ce Moody‑là ? » Puis un autre client de l’auberge a renchéri : « On a à la maison un livre de cantiques de Sankey et la famille se réunit souvent autour du piano pour en chanter quelques‑uns. » Je n’en revenais tout simplement pas ! L’évangéliste Dwight Moody et son musicien, Ira Sankey, avaient tenu des réunions dans les îles britanniques plus de 120 ans auparavant, et leur influence s’y faisait encore ressentir.
Rappelez‑vous quand…
Notre fils a lutté contre un problème de toxicomanie pendant sept ans, une période très éprouvante pour ma femme et moi. En priant et en attendant qu’il se remette, nous avons appris à célébrer de petites victoires. Si rien ne se produisait pendant vingt‑quatre heures consécutives, nous nous disions l’un l’autre : « La journée a été bonne. » Cette courte phrase est d’ailleurs devenue un rappel de la nécessité de remercier Dieu pour son aide dans les moindres choses de la vie.
Changement inattendu
Alors que nous revenions d’un voyage d’une semaine au Brésil, mon mari et moi avons reçu un texto inattendu. Le secrétaire des finances de notre église nous annonçait que nous avions reçu une lettre certifiée de la commission scolaire de notre comté. Nous avons implanté une église qui se réunit dans un lycée ; nous savions donc que la lettre concernait notre contrat de location. Chaque dimanche depuis plus d’un an, cette école a été le foyer de notre famille spirituelle. Notre découragement s’est aggravé lorsque nous avons lu la lettre : le conseil n’allait pas renouveler notre bail à la fin de l’année, soit dans trois mois.
Une vie de gratitude
Dans l’espoir de gagner en maturité spirituelle et en gratitude, Sue s’est fait ce qu’elle appelle un vase de gratitude vivante. Chaque soir, elle écrivait sur un bout de papier une chose dont elle était reconnaissante à Dieu et le déposait ensuite dans son vase. Certains jours, les louanges lui venaient facilement ; d’autres fois, elle avait du mal à trouver un seul sujet. À la fin de l’année, elle a relu tous les mots que contenait son vase, louant ainsi Dieu de nouveau pour tout ce qu’il avait fait. Il lui avait accordé de petites choses comme un magnifique coucher de soleil ou une soirée assez fraîche pour lui permettre d’aller marcher dans un parc, ainsi que de grandes choses comme la grâce de surmonter une situation difficile ou l’exaucement d’une prière.
Le meilleur est à venir
Cette semaine, j’ai acheté pour trente dollars de papier hygiénique afin d’avoir droit à un remboursement par la poste. Je devais adresser le formulaire de remboursement à « Route vers la gloire ». Vraiment ? J’avais simplement acheté du papier hygiénique. Je me suis donc moqué de cette adresse ridicule.
La source de joie
Sur une échelle de 1 à 10, où se situerait votre niveau de joie ?
Que puis‑je lui donner ?
Une année, les gens responsables de décorer leur église pour Noël ont décidé d’opter pour le thème « listes de Noël ». Au lieu de la décorer comme d’habitude avec des ornements scintillants, dorés et argentés, ils ont remis à chaque personne qui la fréquentait une étiquette rouge ou verte. D’un côté, chacune devait écrire le cadeau qu’elle souhaitait recevoir de Jésus et de l’autre, le cadeau qu’elle désirait offrir à celui dont on célébrait l’anniversaire de naissance.
Une bonté incessante
Enfant, je dévorais les livres du pays d’Oz, de L. Frank Baum. Je suis tombé dernièrement sur un exemplaire de Rinkitink in Oz comportant toutes les illustrations originales. J’ai alors bien ri en revoyant les bouffonneries irrépressibles que Baum prêtait au bon roi Rinkitink, ce pragmatique. Le jeune prince Inga l’a d’ailleurs parfaitement bien décrit : « Il a bon coeur et il est doux, ce qui vaut beaucoup mieux que d’être sage. »
Le trésor du tombeau 7
En 1932, l’archéologue mexicain Antonio Caso a découvert le tombeau 7 à Monte Alban, dans l’État de l’Oaxaca. Il y a trouvé plus de quatre cents artéfacts, y compris des centaines de bijoux de l’époque préhispanique qu’il appelle « Le trésor de Monte Alban ». Il s’agit d’ailleurs de l’une des découvertes majeures de l’archéologie mexicaine. On ne peut qu’imaginer l’exaltation de Caso tenant une tasse d’un jade de la plus grande pureté.