Sur une échelle de 1 à 10, où se situerait votre niveau de joie ?

Lorsqu’on a posé cette question à une de mes amies, elle a répondu « 1 » en avouant : « Je suis heureuse, ma vie est sans tracas, je fais ce qui me plaît, mais je ne suis pas joyeuse. »

De toute évidence, il y a une différence marquée entre être heureux et être joyeux. L’auteur Oswald Chambers a proposé cette explication : « La joie est différente du bonheur, parce que le bonheur dépend des circonstances. Or, celles-ci comportent certains éléments que nous ne pouvons maîtriser, ce qui n’est pas le cas de la joie. »

Où pouvons-nous donc trouver la joie ? En Dieu !

La Bible nous commande de nombreuses fois de nous réjouir en lui (PS 5.12 ; 9.3 ; 32.11 ; 40.17 ; PH 3.1 ; 4.4), ce qui nous démontre qu’il est possible pour tous les croyants – peu importe leur tempérament – de goûter la joie du Seigneur. Puisque Dieu est le même hier, aujourd’hui et éternellement, nous pouvons nous réjouir de ses attributs ainsi que de ses actions tant lors des bons jours que des jours moins heureux.

L’auteur du Psaume 43 connaissait ce fait objectivement, mais subjectivement, il était triste et découragé. Comme nous pouvons tous nous identifier à lui, voyons ce qu’il a fait pour retrouver la joie : premièrement, il a discuté avec Dieu de ses circonstances (V. 1‑4). Au lieu de simplement prier Dieu de le délivrer, il lui a demandé que la lumière et la vérité le guident vers Dieu, son ardente joie. Deuxièmement, il a parlé à son âme (V. 5). Le prédicateur Martyn Lloyd‑Jones a souligné l’importance de nous exhorter personnellement : « Avez-vous déjà compris que la principale raison pour laquelle vous êtes malheureux est que vous vous écoutez au lieu de vous parler ? »

Apprenons du psalmiste. Prêchons l’espoir à notre âme lorsque nos circonstances sont désespérantes. Disons-nous : « Espère en Dieu, car je le louerai encore ; il est mon salut et mon Dieu » (V. 5).