Maladie de coeur
Puisque les maladies cardiaques sont héréditaires dans ma famille, j’avale chaque matin une aspirine pour enfants. Mon médecin m’a dit que cela est bon pour la santé de mon coeur.
Délivrer les captifs
Lorsque ma femme et moi avons visité le National Museum of the Mighty Eighth Air Force près de Savannah, en Géorgie, l’exposition sur les prisonniers de guerre nous a particulièrement émus, avec sa reconstitution des baraquements d’un camp de prisonniers en Allemagne. Le père de Marlene, Jim, a servi dans l’Eighth Air Force, la « Mighty Eighth » (le Puissant huitième escadron), qui effectuait des missions aériennes au‑dessus de l’Europe durant la Seconde Guerre mondiale. L’Eighth Air Force a alors dénombré 47 000 blessés et 26 000 morts dans ses rangs. Or, Jim comptait parmi ceux dont l’avion s’est fait abattre et que l’on a faits prisonniers. En parcourant l’exposition, nous nous sommes rappelé Jim en train de nous raconter la joie absolue que lui et ses compagnons de captivité avaient éprouvée le jour de leur libération.
Tenir ses promesses
Du regret. C’est ce que j’ai ressenti après mon premier jour de bénévolat. Selon moi, j’avais passé tout mon temps à ne rien faire, et je ne pouvais m’imaginer passer un autre précieux dimanche à recommencer la même chose inutile de 13 h à 21 h. Mais j’avais promis aux planificateurs de l’événement de les aider pendant deux dimanches.
Donnez au suivant
Je me plais à regarder des courses à relais. La force physique, la vitesse, l’aptitude et l’endurance requises des athlètes me remplissent d’admiration. Reste qu’un point crucial de la course capte toujours mon attention en particulier et m’angoisse un peu. C’est le moment où le témoin est remis à l’athlète suivant. Il suffit d’un instant de retard ou d’un simple manque de synchronisme pour vouer la course à une défaite.
Les portes de l’adoration
En entrant dans certaines des plus grandes villes du monde, on peut trouver de célèbres portes comme la Brandebourg (Berlin), la Jaffa (Jérusalem) et les Downing Street (Londres). Or, que ces portes aient été construites dans un but défensif ou cérémoniel, elles représentent toutes la différence entre se trouver dans ou hors de certains quartiers. Certaines sont ouvertes ; d’autres sont fermées à tous, sauf à quelques personnes.
Prier dans la détresse
Le 27 octobre 2014, BBC Afrique a publié sur ses médias sociaux : « Aujourd’hui nous posons cette question : "Est-ce que la panique générale causée par l’Ebola est justifiée ?" Et nous sommes à la recherche d’appelants… Selon les statistiques, l’Ebola tue beaucoup moins de gens que la malaria ou d’autres maladies. Pourquoi domine-t-elle donc les manchettes ? »
La flotte de survie
Le soleil faisait miroiter l’eau de la piscine devant moi. J’ai entendu un moniteur parler à un élève qui était dans l’eau depuis assez longtemps : « Tu sembles commencer à être fatigué. Quand tu es en eau profonde et épuisé, essaie la flotte de survie. »
En quoi espérez‑vous ?
Hier, j’ai reçu deux mauvaises nouvelles. En l’espace de cinq minutes, j’ai lu deux courriels qui m’ont déçu et m’ont fait remettre en doute la concrétisation d’un projet sur lequel je travaille depuis des années. Je voulais tout abandonner. À quoi bon ? J’avais envie de retourner au lit et de recommencer la journée.
Prière urgente
Le 11 septembre 2001, Stanley Praimnath travaillait au 81e étage de la tour sud du World Trade Center lorsqu’il a vu un avion se diriger tout droit sur lui. Stanley a vite prié en plongeant pour s’abriter sous un bureau : « Seigneur, je ne le peux pas ! Prends les commandes ! »
Comment sculpter un canard
Ma femme, Carolyn, et moi avons rencontré Phipps Festus Bourne en 1995 dans son atelier de Mabry Hill, en Virginie. Bourne, qui est mort en 2002, était un grand artiste dont les sculptures sont presque des répliques exactes de véritables objets. « C’est facile de sculpter un canard, disait‑il, il suffit de regarder un bout de bois en imaginant à quoi ressemble un canard, puis d’éliminer tout ce qui n’y ressemble pas. »