Puisque les maladies cardiaques sont héréditaires dans ma famille, j’avale chaque matin une aspirine pour enfants. Mon médecin m’a dit que cela est bon pour la santé de mon coeur.

Sur l’une des faces de chacune de ces pilules jaunes, on a tracé un coeur. Au début, je trouvais cela mignon, mais maintenant, presque chaque fois que je le vois, il me rappelle que prendre ce simple médicament aide mon coeur.

Tout comme il est bon de surveiller notre coeur physique qui pompe le sang riche en oxygène dans tout notre corps, il est bon de surveiller la santé de notre « coeur » spirituel. Je fais allusion à un endroit invisible en chacun de nous, au siège de nos sentiments, de nos convictions, de nos besoins et de nos désirs les plus profonds. C’est l’endroit où nous vivons nos joies les plus intenses et éprouvons nos difficultés les plus grandes.

Il importe de bien cerner les enjeux lorsqu’il est question de notre coeur. C’est pourquoi le livre des Proverbes nous exhorte si souvent à en prendre soin : « Garde ton coeur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie » (PR 4.23).

Pour en prendre soin, il faut premièrement connaître la condition de notre coeur. Il s’y cache peut-être une lassitude qui a grand besoin de repos ou une blessure qui doit guérir. Notre coeur s’est peut-être laissé tromper par des plaisirs fugaces et a besoin d’être ramené à l’ordre. Peut-être se rebelle‑t‑il et a-t-il besoin de se soumettre humblement. Quelle est la condition de votre coeur aujourd’hui ? Comme David l’a écrit, Dieu la connaît ! « Éternel ! tu me sondes et tu me connais » (PS 139.1).

Faites cette prière avec moi : « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon coeur ! Éprouvemoi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduismoi sur la voie de l’éternité ! » (V. 23,24.)