Persévérance véritable
Mon voisin s’étonnait de ce que les ratons laveurs soient capables de s’introduire dans son récipient à rebuts commercial. La benne à rebuts fermée par deux robustes couvercles à charnières placés côte à côte semblait à l’épreuve de ces mammifères, mais elle ne l’était pas.
Sondage du coeur
À bord du métro à Chicago, je respecte toujours « les codes de conduite non écrits », comme ne jamais converser avec ses voisins de siège si l’on ne les connaît pas. Or, ce n’est pas donné pour un gars comme moi, qui n’ai jamais établi de contact avec un inconnu. Ce qui ne m’empêche pas d’aimer m’entretenir avec de nouvelles personnes ! Même si j’observais le code du silence, j’ai découvert que l’on pouvait malgré tout apprendre des choses au sujet des gens selon la section du journal qu’ils lisaient. Alors je regardais pour voir à quelle page ils l’ouvraient en premier. La section Affaires ? Sports ? Politique ? Actualités ? Leurs choix me révélaient leurs intérêts.
Surpris !
Le peintre italien Michelangelo Merisi da Caravaggio (1571-1610) était connu pour son tempérament de feu et sa technique non conventionnelle. En employant des ouvriers ordinaires comme modèles pour ses saints, il parvenait à donner aux admirateurs de ses toiles le sentiment d’en faire partie. Sa Cène à Emmaüs dépeint un aubergiste étant témoin de l’instant où deux des disciples de Jésus, attablés avec celui-ci, reconnaissent en lui le Seigneur ressuscité (LU 24.31). Dans leur stupéfaction, l’un d’eux cherche à se lever de sa chaise alors que l’autre tend les bras en ouvrant les mains.
Mon espace personnel
Dans le cadre d’un atelier, on a mis une diplômée en design industriel de l’université de Singapour au défi de trouver une solution novatrice à un problème courant en n’utilisant que des objets ordinaires. Elle a créé une veste empêchant que son espace personnel soit envahi par les autres passagers serrés comme des sardines dans les moyens de transport public. Cette veste était couverte de longs piquants de plastique flexible servant normalement à garder les oiseaux et les chats à distance des plantes.
Les yeux tournés vers l’avenir
Lorsque Rembrandt, grand peintre hollandais, est mort subitement à l’âge de 63 ans, on a trouvé sur son chevalet une toile inachevée. Elle est centrée sur l’émotion qu’a ressentie Siméon en tenant dans ses bras l’Enfant Jésus, que les parents de celui-ci avaient amené au Temple de Jérusalem quarante jours après sa naissance. L’arrière-plan et les détails ordinaires de cette toile sont cependant restés inachevés. Certains experts en oeuvres d’art croient que Rembrandt se savait au seuil de la mort et – comme Siméon – était maintenant prêt à « s’en aller en paix » (LU 2.29).
Une meilleure vue
Enfant, j’aimais beaucoup grimper dans les arbres. Plus je montais haut, plus je pouvais voir de choses. En quête d’une meilleure vue, il m’arrivait à l’occasion de m’aventurer sur une branche jusqu’à temps de la sentir ployer sous mon poids. Pour des raisons évidentes, cette époque est révolue. Je présume que c’est plutôt dangereux, voire indigne d’un adulte.
Solitude et service
Le comédien Fred Allen a dit : « Une célébrité est quelqu’un qui cherche toute sa vie à bien se faire connaître et qui, y étant parvenu, porte des lunettes noires pour éviter d’être reconnu. » La notoriété entraîne souvent la perte de sa vie privée, et attire sur soi une attention frénétique et incessante.
Prier sans vous relâcher
Semblez-vous ces temps-ci vous heurter à de nouvelles difficultés chaque fois que vous tentez de régler un problème ? Vous remerciez Dieu le soir de s’en charger, puis vous découvrez à votre réveil qu’autre chose s’est produit et que le problème demeure entier.
Il est venu pour vous
Dans ses romans Le Procès et Le Château, Franz Kafka (1883-1924) décrit la vie comme une existence déshumanisante qui transforme le peuple en une mer de visages vides sans identité ni valeur. Kafka a dit : « La chaîne de montage de la vie te transporte, mais nul ne sait où. On est davantage un objet, une chose, qu’une créature vivante. »
Bienvenue à la maison !
Lorsque nous traversions des moments particulièrement difficiles avec notre fils, un ami m’a pris à part après le culte dominical pour me dire : « Je tiens à ce que tu saches que je prie pour toi et ton fils tous les jours. » Puis il a ajouté : « Je me sens tellement coupable. »