Mon voisin s’étonnait de ce que les ratons laveurs soient capables de s’introduire dans son récipient à rebuts commercial. La benne à rebuts fermée par deux robustes couvercles à charnières placés côte à côte semblait à l’épreuve de ces mammifères, mais elle ne l’était pas.

Un jour, il a aperçu deux ratons laveurs perchés dans un arbre à côté du bac. L’un d’eux a sauté sur la benne, a mis sa patte sous l’un des couvercles et s’est glissé sur le côté, en s’accrochant à la benne d’une manière rigolote. L’autre raton s’est ensuite laissé tomber sur la benne, ce qui a fait sauter le deuxième couvercle. Après s’y être essayé à plusieurs reprises, le raton stratégiquement perché a réussi à se faufiler avec succès dans le bac.

La persévérance et l’ingéniosité de ces ratons laveurs sont peut-être innées, mais cela ne les rend pas moins remarquables. Quels spécimens fascinants (bien qu’ennuyeux) de la ménagerie de Dieu !

Le concept de la persévérance forme la structure de Luc 18, mais c’est une ténacité dotée de foi. Le chapitre débute par une histoire que Jésus raconte à ses disciples, celle d’une veuve qui, à plusieurs reprises, demande à un juge indifférent de lui faire justice. Or, le juge finit par céder. Jésus fait remarquer que si même un mauvais juge peut faire justice, à combien plus forte raison notre Père céleste le ferat- il ? Pourtant, il demande s’il trouvera autant de foi lorsqu’il reviendra sur terre (V. 1‑8).

Le chapitre se termine par une démonstration de l’amour du Père. Lorsqu’un aveugle crie à l’aide, certaines personnes de la foule lui disent de façon assez cavalière de se taire (V. 35‑39), mais l’homme ne fait que crier plus fort. Jésus, après l’avoir entendu, lui dit : « Recouvre la vue ; ta foi t’a sauvé » (V. 40‑42).

Ressemblons-nous à ceux qui disent aux gens qui souffrent et qui cherchent de l’aide de se taire ? Ou sommes-nous enclins à inviter les gens à persévérer à apporter fidèlement leurs profondes inquiétudes à Jésus ? Il nous aime et il entend nos prières !