Le Créateur de toutes choses
Muni d’une loupe et de pinces à épiler, l’horloger suisse Philippe ...
Un accès privilégié
Même s’il ne s’agissait que d’une réplique, le tabernacle érigé dans le sud d’Israël était impressionnant. Bâti presque selon les dimensions et les caractéristiques précisées dans les chapitres 25 à 27 du livre de l’Exode (toutefois sans or ni acacia), il s’élevait bien haut dans le désert du Néguev.
La distance
A-t-il des raisons ? Oui, elles sont nombreuses. En se rendant au parc pour sa course à pied du dimanche, il croise plusieurs églises et il se dit qu’il apprécie sa solitude. En fait, il croit qu’en étant seul il peut se rapprocher de Dieu tout aussi facilement, sinon plus. Cependant, les souffrances qui s’empilent, les multiples excuses et les explications compliquées camouflent une réalité simple : l’Église n’a pas été un endroit de confiance pour lui.
S'approcher de Dieu
Une femme désireuse de prier s’est saisie d’une chaise devant laquelle elle s’est ensuite agenouillée. En larmes, elle a dit : « Précieux Père céleste, veuille t’asseoir ici ; toi et moi, on doit se parler ! » Puis en regardant directement la chaise inoccupée, elle s’est mise à prier. Elle s’est approchée du Seigneur avec assurance, imaginant qu’il était assis sur cette chaise et croyant qu’il l’écoutait lui soumettre sa requête.
Nous avons un Prêtre
L’auteur William Willimon a raconté la fois où il a rencontré une femme atteinte d’un cancer, aux derniers moments de sa vie. Épuisée à force de se battre contre cette maladie, elle s’est cramponnée au crucifix qu’elle avait reçu de sa grandmère lorsqu’elle était fillette. C’était un symbole de ce que Jésus représentait pour elle. Lorsque Willimon est entré dans la chambre, il lui a demandé s’il devait faire venir un prêtre. La femme lui a tendu le crucifix qui arborait le corps de Jésus cloué sur la croix et elle a dit : « Merci, mais j’ai un Prêtre. »
Bagues et grâce
La vue de mes mains me rappelle que j’ai perdu mes alliances. Je les ai égarées un jour que je m’affairais à mille et un préparatifs de voyage, et j’ignore encore où je les ai mises.
Souffrir pour un but
Récemment, j’ai regardé une vidéo virale dans laquelle des hommes expérimentent volontairement des douleurs semblables à celles de l’accouchement. Au début, les hommes qui ont des électrodes posées sur leur abdomen sont de bonne humeur et font des blagues. Toutefois, lorsque la douleur s’intensifie, ils commencent à grimacer et à tressaillir, puis à crier et à chercher un support émotionnel en se tenant la main. En regardant la vidéo, j’ai pensé à ma femme, la mère de nos cinq enfants, et je n’ai pu m’empêcher de me demander comment les femmes font pour endurer de telles souffrances.
Luttes spirituelles
Il est possible qu’Albert Einstein ait souffert du syndrome de l’imposteur, une tendance chez les gens accomplis à se percevoir comme des usurpateurs. Il a dit : « Je dois avouer que l’estime exagérée dans laquelle on tient mon travail me met parfois très mal à l’aise ». Rares sont ceux qui remettraient en doute la contribution d’Einstein au domaine de la physique. Si lui-même doutait de son travail, qu’en est-il de nous ?
Quand le jour se lève
Très tard en soirée, nous nous sommes arrêtés dans une auberge de Munich pour y passer la nuit. Nous étions ravis de voir que notre petite chambre était munie d’un balcon, même si un épais brouillard nous voilait complètement la vue. Par contre, lorsque le soleil s’est levé quelques heures plus tard, cette nappe a commencé à se dissiper. Et nous avons pu alors voir ce qui la veille avait été enveloppé de ténèbres : une scène des plus idylliques composée d’un pré paisible et verdoyant, de moutons en train de brouter avec de minuscules clochettes tintant à leur cou et d’énormes nuages blancs dans le ciel qui ressemblaient étrangement eux aussi à des moutons, d’immenses moutons floconneux !
Notre meilleur ami
Lorsque j’avais douze ans, ma famille a déménagé dans une ville du désert. À ma nouvelle école, après mes cours d’éducation physique donnés sous un soleil de plomb, nous courrions nous désaltérer à la fontaine. Étant maigre et plus jeune que mes compagnons de classe, je me faisais parfois pousser à l’écart de la file d’attente. Un jour, mon ami Jose, qui était gros et grand pour son âge, en a été témoin. Il s’en est mêlé et m’a frayé un passage jusqu’à la fontaine à la force de son bras, en déclarant : « Hé ! Vous allez laisser Banks boire le premier ! » Or, je n’ai plus jamais eu de difficulté à boire à la fontaine par la suite.