Prêt au changement ?
La maîtrise de soi est probablement l’un des fruits de l’Esprit les plus difficiles à acquérir. Combien de fois nous arrive‑t‑il de céder à une mauvaise habitude, à une attitude répréhensible ou à une fausse perception de la réalité ? Nous faisons la promesse de nous améliorer. Nous nous engageons à rendre des comptes à quelqu’un. En notre for intérieur, nous savons très bien n’avoir ni la volonté ni la capacité de changer. Nous aurons beau en parler, échafauder des plans, lire des livres de perfectionnement personnel, reste que nous aurons toujours du mal à surmonter beaucoup de choses qui nous habitent et à demeurer maîtres de nous‑mêmes.
Plein de foi
Au lieu d’utiliser la salutation « Fidèlement vôtre », de nombreux Ougandais terminent leur lettre par « Plein de foi », qu’ils font suivre de leur nom. Chaque fois que je reçois une lettre qui se termine par cette salutation (ce qui est fréquent dans un pays où beaucoup de gens communiquent encore au moyen du papier et d’un stylo), je me demande ce que cela veut dire d’être « plein de foi » – d’avoir un coeur qui déborde de confiance en l’Éternel.
Il est temps de grandir
Sous son nouveau toit, Debbie a découvert une plante abandonnée dans un coin de la cuisine. Ses feuilles poussiéreuses et abîmées ressemblaient à celles d’une orchidée papillon de nuit, si bien qu’elle s’est imaginé à quel point cette plante serait belle une fois que de nouvelles tiges fleuries auraient poussé. Debbie a donc installé l’orchidée près de la fenêtre, en a coupé les feuilles mortes et l’a généreusement arrosée. Puis elle s’est procuré de la nourriture pour plantes, qu’elle a versée sur ses racines. Semaine après semaine, elle a inspecté la plante, mais sans y voir apparaître de nouvelles pousses. Elle a alors déclaré à son mari : « Je vais lui donner un mois de plus, mais si rien ne se produit d’ici là, je m’en débarrasse. »
Adoption divine
Russell Moore a pris conscience de l’ampleur du privilège d’être un enfant de Dieu lorsqu’il a adopté deux garçons russes. Les gens lui demandaient : « Sont-ils de vrais frères ? », « As-tu rencontré leur vraie mère ? », Russell répondait simplement par : « Bien sûr qu’ils sont frères. Ils font tous deux partie de notre famille. Et leur vraie mère, c’est ma femme. »
S’épauler
En 2014, on a découvert un banc d’orques qui nageaient en eau trop peu profonde au large des côtes de la Floride, aux États-Unis. Quarante ou cinquante épaulards restaient près d’une ligne côtière et refusaient de se déplacer en eau profonde, où ils auraient été en sécurité. Plusieurs d’entre eux étaient malades, ce qui a inquiété les écologistes. Les orques sont des créatures extrêmement loyales, et lorsqu’un membre de leur groupe est malade ou en danger, les autres ne le quittent pas. Ils forment un cercle autour de lui et restent près les uns des autres.
Impossible à reprendre
Impossible de reprendre mon geste ! Une femme s’était garée de telle manière qu’elle m’empêchait d’accéder à la pompe. Elle est descendue de voiture pour déposer des articles dans le bac à recyclage, mais comme je n’avais pas envie d’attendre après elle, j’ai klaxonné. Contrariée, je me suis mise en marche arrière pour revenir en passant ailleurs. Je me suis immédiatement sentie mal de m’être montrée impatiente et aussi peu désireuse d’attendre 30 secondes (tout au plus) pour qu’elle déplace son véhicule. Je m’en suis excusée auprès de Dieu. C’est vrai qu’elle aurait dû se garer dans les espaces réservés à cette fin, mais j’aurais pu aussi user de bonté et de patience plutôt que de dureté. Malheureusement, il était trop tard pour m’excuser auprès d’elle, car elle était déjà partie.
Discussions sérieuses
Je me souviens d’une fois où l’un des membres de notre équipe ministérielle ne nous a pas crus lorsqu’il a découvert que mon mari et moi avions des mésententes. Je n’ai cependant pas hésité à lui signaler que, comme toute autre famille, nous avons eu à gérer des conflits afin que notre relation s’améliore. Être un adulte dans la foi ne signifie pas que nous sommes exempts de difficultés ou d’échecs, mais que nous devons être honnêtes plutôt que de nous cacher derrière une façade éblouissante.
Sacrifice de Noël
Le classique de O. Henry, The Gift of the Magi (Le Don des mages) raconte l’histoire de Jim et de Della, un jeune couple qui en arrache financièrement. À l’approche de Noël, ils veulent se faire un cadeau bien particulier l’un à l’autre, mais leur absence de moyens les pousse à prendre des mesures draconiennes. Jim possède un bien précieux, une montre en or, et Della a une longue chevelure superbe. Jim vend donc sa montre afin d’acheter des peignes pour les cheveux de Della, tandis que Della vend ses cheveux afin d’acheter une chaîne en or pour la montre de Jim.
La vie ou la mort
Au début de 2013, un homme a été arrêté pour avoir volé le cadavre de son père. Ce père bien-aimé âgé de 93 ans était décédé, et son corps avait été déposé dans un cercueil sur un terrain du cimetière, prêt à être enterré. Cependant, le fils du défunt avait d’autres plans en tête. Il a volé le cercueil et l’a ramené chez lui. Pourquoi ? Il espérait que son père ressuscite miraculeusement. Euh ! Cela ne s’est pas produit ! Au lieu de voir la vie de son père restaurée, l’homme a récolté un éventuel emprisonnement et la fin d’un rêve.
Préoccupation majeure
La pression des pairs fait partie intégrante de notre vie quotidienne. Nous fondons parfois nos décisions sur l’opinion et les dires des autres plutôt que sur nos convictions et ce qui plaît à Dieu. Nous nous inquiétons d’être jugés ou ridiculisés.