En 2014, on a découvert un banc d’orques qui nageaient en eau trop peu profonde au large des côtes de la Floride, aux États-Unis. Quarante ou cinquante épaulards restaient près d’une ligne côtière et refusaient de se déplacer en eau profonde, où ils auraient été en sécurité. Plusieurs d’entre eux étaient malades, ce qui a inquiété les écologistes. Les orques sont des créatures extrêmement loyales, et lorsqu’un membre de leur groupe est malade ou en danger, les autres ne le quittent pas. Ils forment un cercle autour de lui et restent près les uns des autres.

L’Écriture appelle les enfants de Dieu à mener ce genre de vie, à se serrer les coudes et à se côtoyer les uns les autres. Nous sommes appelés à répondre aux besoins des autres, à nous occuper les uns des autres durant nos moments de faiblesse ou de pénurie, et à nous protéger les uns les autres lors des rudes épreuves que nous aurons sans doute à supporter. Si quelqu’un succombe à la tentation, il ne faut pas le rejeter, mais « [le redresser] avec un esprit de douceur » (GA 6.1). Si quelqu’un se trouve dans la détresse ou le chagrin, dans l’isolement ou la douleur, nous devrions « porter [ses] fardeaux » (V. 2).

Il est possible que nous ignorions quoi dire ou quoi faire. En fait, il se peut que nous ne sachions nullement comment les aider. Cependant, nous sommes en mesure de simplement marcher aux côtés de nos frères et soeurs. Nous pouvons les épauler et leur dire : « Je ne sais pas quoi faire. Je n’ai pas de réponse à ta douleur, mais je peux t’aider à porter ton fardeau. »

Paul ne nous a pas exhortés à faire disparaître les fardeaux des autres, mais simplement à les porter. Or, son encouragement est instructif et porteur d’espoir. Leurs fardeaux sont aussi les nôtres et, avec le temps, nos fardeaux seront aussi les leurs. Aujourd’hui, choisissons de marcher aux côtés de nos frères et soeurs en Christ qui sont blessés.