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Le phare

Le restaurant était beau, mais sombre. Il n’y avait qu’une petite bougie sur chaque table.

Le grand crescendo

Mes parents m’ont enseigné à aimer toutes sortes de musique.

Un nom

Cléopâtre, Galilée, Shakespeare, Elvis, Pelé. Ils sont si connus qu’il suffit d’un seul nom pour les reconnaître.

L’appel de Dieu

Un certain matin, ma fille a donné son téléphone cellulaire à son fils de onze mois pour qu’il s’amuse avec lui. Moins d’une minute plus tard, mon téléphone a sonné, et quand j’y ai répondu, j’ai entendu sa petite voix. Il avait appuyé à son insu sur le bouton de composition abrégée correspondant à mon numéro, et il s’est ensuivi une « conversation » mémorable. Mon petit‑fils ne sait dire que quelques mots, mais il connaît ma voix et y répond. Je lui ai donc parlé en lui disant entre autres choses combien je l’aime.

Accablé

Leur visage est crispé de douleur. Au Kenya, les survivants d’une attaque terroriste s’échappent de leur campus en titubant, le corps ensanglanté. Dans les Alpes françaises, des familles allemandes se rassemblent tristement au site d’un écrasement d’avion. Des parents népalais fouillent dans les décombres en appelant désespérément leur enfant perdu. Aussi longtemps que nous vivrons dans un monde déchu, il y aura des moments où les humains auront l’impression de ne plus être capables d’avancer.

Jésus est-il suffisant ?

Pendant la Première Guerre mondiale, Oswald Chambers et sa femme, Biddy, sont passés devant la maison d’une femme très malade. Biddy lui a dit : « Je me demande ce que Dieu va faire. » Chambers lui a répondu qu’en fait, il était plus préoccupé par qui est Dieu que par ce qu’il choisirait de faire. Ces paroles ne sont pas celles d’un homme indifférent à la souffrance d’une autre personne. Il voulait dire qu’il dépendait totalement de la personnalité et du caractère de Dieu et qu’il ne souhaitait pas simplement que ce dernier fasse quelque chose. Même s’il se souciait de la femme et de sa condition, le caractère de son Créateur était suffisant pour le rassurer de ce qui allait arriver.

Portrait de Jésus

De quoi avait l’air Jésus ? Ressemblait-il à l’acteur James Caviezel qui a joué Jésus dans le film de Mel Gibson, La Passion du Christ ? Probablement pas. Était-il comme le très connu portrait Head of Christ de Warner Sallman ? Non, je ne crois pas.

Rappelez‑vous la croix

Dans l’église que je fréquente, il y a une grande croix devant le sanctuaire. Elle représente la croix initiale sur laquelle Jésus est mort : là où nos péchés ont croisé le chemin de sa sainteté. Là où Dieu a permis à son Fils parfait de mourir pour le bien de chaque mauvaise chose que nous avons faite, dite ou pensée. Sur la croix, Jésus a achevé l’oeuvre qu’il devait accomplir pour nous sauver de la mort que nous méritions (RO 6.23).

L’amour manifesté

Lors de l’apparition mystérieuse d’une série de panneaux roses disant « I love you » dans la petite ville de Welland, en Ontario, la journaliste locale Maryanne Firth a décidé de faire enquête à ce sujet. Son travail de détective ne l’a toutefois conduite nulle part. Des semaines plus tard, de nouveaux panneaux ont fait leur apparition sur lesquels on pouvait lire cette fois‑ci le nom d’un parc de la place, ainsi qu’une date et une heure.

Qui dites‑vous qu’il est ?

Lors d’une entrevue accordée au journal The Saturday Evening Post en 1929, Albert Einstein a dit : « Enfant, j’ai reçu une éducation tant dans la Bible que dans le Talmud. Je suis juif, mais le personnage lumineux du Nazaréen m’enchante. […] Personne ne peut lire les Évangiles sans ressentir la présence même de Jésus. Sa personnalité transparaît dans chacune de ses paroles. Aucun mythe n’est rempli d’une telle vie. »