Leur visage est crispé de douleur. Au Kenya, les survivants d’une attaque terroriste s’échappent de leur campus en titubant, le corps ensanglanté. Dans les Alpes françaises, des familles allemandes se rassemblent tristement au site d’un écrasement d’avion. Des parents népalais fouillent dans les décombres en appelant désespérément leur enfant perdu. Aussi longtemps que nous vivrons dans un monde déchu, il y aura des moments où les humains auront l’impression de ne plus être capables d’avancer.

Même s’ils sont le Fils de Dieu.

Jésus a toujours été maître de la situation. En tout temps, il savait exactement quoi dire et quoi faire. Lorsqu’une bande a voulu le pousser du haut d’une falaise, il a marché placidement à travers elle. Il a calmé les mers agitées, a guéri les blessés et a répondu aux questions pièges avec facilité. Que fait-on d’une femme prise en flagrant délit d’adultère ? Devrait-il guérir le jour du sabbat ? Devrait-on payer des taxes à un gouvernement corrompu ? Chaque fois, la réponse de Jésus a repoussé ses adversaires et a stimulé la discussion. Il semblait préparé pour tout, jusqu’à ce qu’il ne le soit plus.

Jésus n’a jamais baissé les bras, mais à un certain moment, son coeur a été profondément troublé. Sa sueur coulait si abondamment qu’elle ruisselait comme du sang ; celui qu’il devait verser. Jésus s’est confié à ses amis : « Mon âme est triste jusqu’à la mort. » Puis, il a titubé plus loin et a prié seul : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (MT 26.38,39).

Jésus s’est mis debout fermement. Il a choisi de s’appuyer sur la volonté de son Père et d’aller à la rencontre du groupe de soldats qui venait l’arrêter.

Quelles tempêtes vivez-vous ? Vous n’êtes pas seul. Votre Sauveur « a souffert lui-même et […] a été tenté », et « il peut secourir ceux qui sont tentés » (HÉ 2.18). Jésus a vécu ce que vous vivez, et il vous portera lors de la traversée.