Plein soleil
Même si je sais que cela ne me réussira pas, je continue de tenter le coup. Les instructions sur l’étiquette sont claires : « Doit être en plein soleil. » Or, notre jardin est en majeure partie ombragé. Il ne se prête donc pas aux plantes requérant d’être en plein soleil. Reste que tout me plaît dans cette plante : sa couleur, la forme de ses feuilles, sa taille, son parfum. Alors je l’achète, je l’apporte à la maison, je l’installe dans le jardin et j’en prends grand soin. L’ennui, c’est que cette plante ne se plaît pas chez moi. Mes soins et mon attention ne lui suffisent pas. Elle a aussi besoin des rayons du soleil, ce que je ne peux lui procurer. Je croyais pouvoir compenser son manque de lumière par des attentions particulières, mais les choses ne fonctionnent pas ainsi. Les plantes ont besoin de ce dont elles ont besoin.
Grandir
Regarder mon jeune petit-fils et ses amis jouer au T-ball est divertissant. Dans cette version du baseball, les jeunes joueurs courent souvent au mauvais but ou ignorent quoi faire de la balle si, par hasard, ils l’attrapent. Si l’on regardait un match de baseball professionnel, ces erreurs ne seraient pas aussi amusantes.
Difficile à imaginer
Dieu nous aime. Si la plupart d’entre nous le savent, combien d’entre nous le ressentent ? Paul savait à quel point il est difficile de comprendre l’amour de Dieu. Il croyait même qu’une révélation surnaturelle était nécessaire pour entamer le processus (ÉP 3.16,18). L’amour de Dieu est si grand, et notre compréhension si petite. Comment nous serait-il possible d’arriver à saisir l’ampleur de son amour pour nous ?
Éteignez le tableau indicateur
Lors de la réception de mariage de son fils, mon ami Bob a offert des conseils et des encouragements aux nouveaux mariés. Dans son allocution, il a parlé d’un entraîneur de football d’une ville de la région qui, chaque fois que son équipe perdait un match, gardait le score perdant affiché au tableau indicateur pendant toute la semaine pour rappeler à l’équipe son échec. Bien que cela puisse être une bonne stratégie à adopter au football, il s’agit d’une stratégie épouvantable à employer dans le mariage, comme Bob a eu la sagesse de le préciser. Lorsque votre conjoint ou conjointe vous contrarie ou vous déçoit d’une façon ou d’une autre, renoncez à toujours attirer l’attention sur son échec. Éteignez le tableau indicateur.
La jarre à biscuits
La mère d’un petit garçon cuisine des petits gâteaux qu’elle dépose dans une jarre à biscuits et défend à son fils d’en prendre avant que le repas soit terminé. Peu de temps après, elle entend qu’on soulève le couvercle et s’enquiert : « Fiston, que fais-tu ? » Une petite voix lui répond : « Ma main est dans la jarre à biscuits, en train de résister à la tentation. » Il est drôle de penser à une personne qui essaie de résister à la tentation en ayant une « main dans la jarre à biscuits ».
Qu'a-t-on en banque ?
En hiver 2009, un gros avion de ligne a dû se poser d’urgence sur la rivière Hudson à New York. Le pilote, le capitaine Chesley Sullenberger, qui est parvenu à amerrir sans causer la moindre perte humaine, s’est fait ultérieurement interroger sur les instants passés dans les airs durant lesquels il a dû prendre une décision de vie ou de mort. Il a alors déclaré : « On pourrait dire que, pendant 42 ans, j’ai fait souvent de petits dépôts à la banque de l’expérience, de l’éducation et de la formation ; et que [ce jour-là], mon solde était assez élevé pour me permettre de faire un retrait considérable. »
Les plans de Dieu
Lorsqu’un policier a arrêté une dame parce que sa fillette n’était pas assise dans un siège d’auto, comme la loi l’exigeait, il aurait pu lui donner une contravention, puisqu’elle avait commis une infraction aux règlements de la circulation. Il a plutôt demandé à la mère et à l’enfant de le rencontrer dans un magasin de la région, où il leur a procuré un siège d’auto à ses frais. La maman traversait une période difficile et ne pouvait se permettre cet achat.
Vision déformée
Il y a peu de temps, je discutais avec un ami qui a été traumatisé à cause de péchés commis contre lui. Les effets persistent, même si les actions ont eu lieu il y a longtemps. Il tentait avec peine de voir au-delà des mensonges qui l’ont amené à se croire indigne de recevoir la grâce de Dieu. Il se sentait impuissant et faible, ce qui l’a rendu vulnérable au point d’essayer de soulager sa douleur avec de mauvais moyens. Son identité en Jésus avait été déformée et affaiblie par ses expériences de vie négatives. Nous avons examiné de près la Parole de Dieu afin de percevoir sa véritable identité en Jésus.
Le quotidien
Je suis heureux d’avoir fait quatre années de latin, mais à l’époque, cela me rebutait. Notre enseignante croyait aux exercices et à la répétition. « Repetitio est mater studiorum » (La répétition est la mère du savoir), nous redisaitelle plusieurs fois par jour. « Repetitio est absurdum » (La répétition est absurde), grommelions-nous en retour.
Juste devant Dieu
Les théologiens débattent de la signification de cette déclaration de Paul : « Car nous pensons que l’homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la loi » (Ro 3.28). Les protestants traditionnels se conforment à l’idée de Martin Luther selon laquelle les pécheurs comme nous ne peuvent faire assez de bonnes oeuvres pour satisfaire un Dieu saint. Nous devenons justes devant Dieu, en mettant notre foi en Jésus. Quand nous croyons en Christ, Dieu le Père accomplit ce que Luther appelait le « remplacement joyeux », en laissant Jésus se charger de la culpabilité de nos péchés et en considérant que sa justice est nôtre.