La mère d’un petit garçon cuisine des petits gâteaux qu’elle dépose dans une jarre à biscuits et défend à son fils d’en prendre avant que le repas soit terminé. Peu de temps après, elle entend qu’on soulève le couvercle et s’enquiert : « Fiston, que fais-tu ? » Une petite voix lui répond : « Ma main est dans la jarre à biscuits, en train de résister à la tentation. » Il est drôle de penser à une personne qui essaie de résister à la tentation en ayant une « main dans la jarre à biscuits ».

Dans notre culture, nous affrontons le même défi que les Éphésiens de jadis. Il y avait toutes sortes de « jarres à biscuits » ouvertes à Éphèse, dont l’immoralité sexuelle. Paul a réalisé que l’activité sexuelle illicite était un problème de taille à surmonter pour les nouveaux chrétiens non juifs de l’Église primitive, puisqu’il n’existait pas de normes sociales communément admises en matière de sexe.

Paul voulait que les Éphésiens s’opposent à leur environnement et vivent leur sainte identité d’enfants de Dieu. Il leur a donc rappelé que l’immoralité sexuelle (l’adultère, le sexe avant le mariage, la pornographie, les relations homosexuelles, la prostitution, les sévices et toute autre forme de perversion sexuelle) ne convenait pas à l’imitateur de Dieu (Ép 5.3). S’ils ignoraient cette mise en garde claire, ils ne recevraient pas ce que Dieu avait de meilleur pour eux et s’attireraient sa correction (v. 6).

Dieu désire que les croyants soient saints, surtout au milieu d’une culture où l’immoralité sexuelle est acceptée. Être une lumière pour Christ signifie s’approprier la Parole de Dieu (Ps 119.9), maîtriser son corps (1 Th 4.1‑7), résister volontairement à la tentation (Pr 7.24,25), vivre selon l’Esprit (Ga 5.16) et respecter les limites que Dieu a imposées en matière de sexe (1 Co 7.2,9). Gardons les mains hors de la jarre à biscuits !