La bonté et l’hospitalité
Dernièrement, trois des coéquipiers de football de mon fils ont passé le week-end avec nous. Le samedi, les garçons ont décidé de se rendre en canoë chez mes amis. Même s’ils n’attendaient pas de visiteurs, les Anderson ont fait preuve d’hospitalité envers les garçons lorsqu’ils les ont vus arriver à leur quai.
Un coeur joyeux
Un des airs préférés de ma petite‑fille compte parmi les airs militaires de John Philip Sousa, compositeur américain de la fin du XIXe siècle surnommé « le roi des marches militaires ». Moriah ne fait pas partie d’une fanfare, car elle n’est âgée que de 20 mois. Cette musique, dont elle peut même fredonner quelques notes, lui plaît tout simplement. Elle l’associe à des moments joyeux. Lorsque nous nous réunissons en famille, nous fredonnons souvent cette marche en frappant des mains et en faisant d’autres bruits au rythme desquels nos petits‑enfants dansent ou se pavanent en tournant en rond. Tout cela se termine toujours avec des enfants étourdis et beaucoup de rires.
Du temps ensemble
Durant les deux heures du trajet de retour d’un mariage dans la famille, ma mère m’a demandé pour la troisième fois ce qu’il y avait de nouveau dans mon emploi. Je lui ai répété certains détails comme si c’était la première fois, tout en me demandant ce qui pourrait rendre mes paroles plus mémorables. Ma mère souffre de la maladie d’Alzheimer, qui détruit progressivement la mémoire, qui risque d’altérer le comportement et qui finit par priver la personne en étant atteinte de l’usage de la parole, et plus encore.
Un coeur compatissant
Nous étions sept à tenter de nous asseoir dans la même rangée pour assister à un concert donné dans un parc d’attractions bondé, mais une femme est venue vite s’interposer entre nous. Ma femme lui a alors indiqué que nous souhaitions rester ensemble, mais la nouvelle venue lui a répondu « Tant pis ! » en s’installant là malgré tout avec ses deux compagnons.
Une entrevue surprise
À bord d’un métro londonien, un passager matinal a invectivé un autre passager qui lui a barré le chemin. C’était le genre d’incident malheureux et irréfléchi qui reste généralement irrésolu. Plus tard ce jour‑là, l’inattendu s’est toutefois produit. Un gestionnaire a envoyé un mot à ses amis des médias sociaux : « Devinez qui vient de se présenter à une entrevue d’emploi ! » Lorsque son explication a paru sur Internet, des gens du monde entier lui ont envoyé des clins d’oeil et des sourires. Imaginez un peu vous faire accueillir à une entrevue d’emploi par la personne même qui vous a invectivé quelques heures auparavant !
Aimons
C’était une terrible tragédie pour toute notre communauté. L’enseignante de première année de ma fille est morte en couches avec son bébé. Elle n’avait que 36 ans. J’ai eu le coeur brisé lorsque je l’ai vu dans son cercueil avec son bébé dans les bras. Cela ne devrait pas arriver. À cause de l’humanité qui s’est rebellée contre Dieu et des effets continus du péché dans le monde, de telles tragédies arrivent chaque jour dans le monde entier.
Des gestes de bonté
Certains disent que l’écrivaine américaine Anne Herbert aurait griffonné l’expression « S’exercer à faire au hasard des gestes de bonté ayant la beauté de l’altruisme » sur le napperon d’un restaurant en 1982. Or, on l’a reprise dans des films et des livres, l’intégrant ainsi à notre vocabulaire.
Une bonté incessante
Enfant, je dévorais les livres du pays d’Oz, de L. Frank Baum. Je suis tombé dernièrement sur un exemplaire de Rinkitink in Oz comportant toutes les illustrations originales. J’ai alors bien ri en revoyant les bouffonneries irrépressibles que Baum prêtait au bon roi Rinkitink, ce pragmatique. Le jeune prince Inga l’a d’ailleurs parfaitement bien décrit : « Il a bon coeur et il est doux, ce qui vaut beaucoup mieux que d’être sage. »
Des conversations intimes
Vous arrive-t‑il de vous parler à vous‑même ? Parfois, quand je travaille à un projet – généralement sous le capot d’une voiture ‑, je trouve utile de me parler à voix haute pour passer en revue mes options quant au meilleur moyen d’effectuer une certaine réparation. Si quelqu’un me surprend en pleine « conversation », il peut arriver que j’en éprouve un léger embarras – même si la plupart d’entre nous se parlent à eux‑mêmes tous les jours.
Travailler avec l’ennemi
Mon amie Stephanie a ouvert un magasin de revente dans une petite ville. Elle souhaitait en verser les profits à un ministère qui vient en aide aux adolescentes-mères célibataires. Peu de temps après, un autre magasin d’occasion a ouvert ses portes non loin de là. Ses propriétaires ont commencé à acheter des articles de Stephanie et à les revendre plus cher. Celle-ci savait qu’ils étaient fourbes, mais ses contacts avec eux lui ont permis d’apprendre à les connaître et à leur parler de Jésus. Et Dieu a fait prospérer son entreprise malgré les actions de ceux qu’elle aurait pu considérer comme ses ennemis.