La foi en action
Se rendant en voiture à l’épicerie, une de mes amies a remarqué une femme qui marchait le long de la route. Mon amie s’est alors sentie poussée à faire demi‑tour pour lui offrir de la prendre à bord. Puis elle s’est attristée d’entendre sa passagère lui dire qu’elle n’avait pas les moyens de prendre l’autobus, ce qui l’obligeait à rentrer chez elle en parcourant à pied de nombreux kilomètres par une chaleur et une humidité étouffantes. Non seulement devait‑elle faire tout ce chemin pour rentrer chez elle, mais encore elle avait également marché plusieurs heures ce matin‑là pour arriver au travail à quatre heures.
Une foi établie
Jean Vanier, le fondateur des communautés de l’Arche, a passé sa vie à aimer ceux qui étaient souvent exclus de la société. L’Arche crée des communautés vivantes pour les handicapés ou pour ceux qui, parce qu’ils ont besoin de soins de longue durée, seraient placés en établissement si ce genre de foyer n’existait pas. Vanier affirme que les communautés reposent sur les soins du corps les plus élémentaires : donner des bains, habiller et nourrir les résidents qui ne peuvent faire ces choses seuls.
Là où l’Est rencontre l’Ouest
Lors de sa rencontre avec des étudiants originaires de l’Asie du Sud‑Est, un enseignant d’Amérique du Nord a appris une leçon. Après avoir soumis sa classe à un test à choix multiples, il a découvert à sa grande surprise que ses élèves avaient laissés de nombreuses questions sans réponse. En leur rendant leurs examens corrigés, il leur a suggéré de tenter de répondre à toutes les questions la prochaine fois plutôt que de laisser des questions sans réponse. Étonné, l’un de ses élèves a levé la main et lui a demandé : « Et si je tombais par hasard sur la bonne réponse ? Cela laisserait croire que je la connaissais, alors que ce n’était pas le cas. » L’élève et le professeur nourrissaient une perspective et une façon de faire différentes.
Aider les gens en détresse
Après la mort de Nelson Mandela à la fin de 2013, plusieurs histoires sur sa véritable sollicitude à l’égard des autres ont fait surface. En 1950, à Johannesburg, Afrique du Sud, au moment de l’apartheid, Mandela a vu une Blanche debout à côté de sa voiture. S’approchant d’elle, il lui a offert son aide et a réussi à réparer la voiture.
Écouter ou agir ?
Une nuit, le téléphone a sonné. On informait mon mari, qui est pasteur, que l’on conduisait à l’hôpital une septuagénaire de notre assemblée. Il s’agissait d’une guerrière de la prière qui vivait seule et était devenue malade au point de ne plus pouvoir manger, boire, voir et marcher. Ignorant si elle survivrait ou mourrait, nous avons demandé à Dieu de lui venir en aide et de lui faire miséricorde, car nous nous préoccupions beaucoup de son bien. L’Église est passée immédiatement à l’action en instaurant un échéancier de visites jour et nuit qui a eu pour effet non seulement d’oeuvrer auprès de notre être cher, mais encore de témoigner de l’amour de Christ à d’autres patients, à des visiteurs et au personnel médical.