Après la mort de Nelson Mandela à la fin de 2013, plusieurs histoires sur sa véritable sollicitude à l’égard des autres ont fait surface. En 1950, à Johannesburg, Afrique du Sud, au moment de l’apartheid, Mandela a vu une Blanche debout à côté de sa voiture. S’approchant d’elle, il lui a offert son aide et a réussi à réparer la voiture.

Lorsque la femme reconnaissante a offert de le rémunérer, il lui a dit : « Oh non ! Ce n’est pas nécessaire. » « Mais pourquoi vous, un homme noir, auriez-vous fait cela pour moi si vous ne vouliez pas d’argent ? » lui a-t-elle demandé. « Parce que vous étiez en détresse », lui a-t-il répondu. Or, cet homme est devenu le premier président à être élu démocratiquement dans le pays, en 1994.

En cette saison de partage, la plupart d’entre nous font preuve de plus de générosité et d’altruisme qu’à l’accoutumée. De sa prison, l’apôtre Paul a louangé l’Église de Philippes et l’a remerciée pour sa générosité (PH 4.15‑18), mais il l’a aussi mise en garde contre les motifs fallacieux (2.3,4). Ses paroles nous rappellent de ne pas être égoïstes, elles nous exhortent à être humbles, à considérer les autres comme supérieurs à nous-mêmes et à nous intéresser sincèrement aux autres et à leurs besoins (2.3,4).

L’apôtre Paul nous a encouragés à adopter la même attitude que Jésus-Christ : bien qu’il ait été Dieu, il a renoncé à ses privilèges divins, il a joué le rôle d’un serviteur et il a revêtu la forme d’un être humain. Il s’est humilié dans l’obéissance à Dieu et a subi la mort sur la croix réservée aux criminels. Dieu l’a donc souverainement élevé et lui a donné un nom au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus, tout genou fléchisse et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père (2.5‑11).

Il a donné sa vie parce que nous étions en détresse, esclaves de nos péchés et voués à la mort. Imitons son coeur de serviteur.