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Se voir soi-même

Avant l’invention des miroirs et des surfaces polies, les gens se voyaient rarement eux-mêmes. Les trous d’eau, les ruisseaux et les rivières constituaient certaines des manières par lesquelles les personnes pouvaient admirer leur propre reflet. L’avènement du miroir a tout changé et l’invention de l’appareil photo nous a fait succomber à la fascination de nos apparences. Nous avons maintenant des photos durables de nous-mêmes prises tout du long de notre vie. C’est idéal pour faire du collimage et pour rédiger l’histoire de notre famille, mais notre bien-être spirituel peut en souffrir. Il est possible que nous nous concentrions sur notre apparence au détriment d’un examen de conscience.

Qui ne mène nulle part

Ce jour-là, je servais avec un groupe d’étudiants dans une maison pour familles sans-abri. En ramassant les poubelles, j’ai découvert trois marches d’escalier faites en briques solides. Un escalier des plus ordinaire, sauf qu’il ne conduisait nulle part. En empruntant cet escalier, on se retrouvait devant une surface plane de la vieille maison décrépie.

Rater sa chance

J’ai entendu les paroles les plus tristes aujourd’hui. Deux chrétiens parlaient d’un sujet sur lequel ils ne s’accordaient pas. Le plus âgé des deux avait pris un air suffisant. Se servant de l’Écriture comme d’une arme, il accusait l’autre de tout ce qu’il considérait comme mal chez lui. Le plus jeune semblait fatigué du sermon, fatigué de l’autre et découragé.

Sérénade souterraine

J’ai été séduite par le vidéoclip de 7 chanteurs qui interprétaient un hymne vieux de 800 ans. Ils le chantaient a cappella dans une station de métro allemande où l’acoustique souterraine créait un magnifique son envoûtant. Alors que j’étais fascinée par la performance, j’ai remarqué que seulement quelques personnes s’étaient arrêtées pour écouter. Avec un si beau message transmis si merveilleusement, je me demandais pourquoi tant de gens n’assistaient pas à ce concert impromptu.

À suivre…

Enfant dans les années 1950, j’allais souvent au cinéma local le samedi matin. Outre des dessins animés et un long métrage, il y avait une série d’aventures qui finissaient toujours avec le héros ou l’héroïne aux prises avec une situation inextricable. Il semblait n’y avoir aucune échappatoire, mais chaque épisode se terminait par les mots « à suivre… »

L’âge n’est pas un facteur

Après 50 ans d’activité dans son propre laboratoire dentaire, Dave Bowman avait prévu de prendre sa retraite et un peu de repos. Le diabète et une opération du coeur avaient confirmé sa décision. Pourtant, lorsqu’il a entendu parler d’un groupe de jeunes réfugiés soudanais nécessiteux, il a fait un choix qui a transformé son existence en acceptant de parrainer cinq d’entre eux.

L’utilité de la routine

La vue d’une horloge à roulement à bille au British Museum m’a frappé comme étant une illustration saisissante des effets abrutissants de la routine. Une bille de métal traversait une plaque d’acier rainurée et inclinée jusqu’à ce qu’elle fasse s’abaisser un levier se trouvant à l’autre bout. Cela faisait basculer la plaque dans la direction opposée, inversant ainsi la trajectoire de la bille et faisant avancer les aiguilles de l’horloge. Chaque année, la bille d’acier parcourt un peu plus de 4000 kilomètres dans les deux sens, sans jamais toutefois aller nulle part.

Rester vigilant

L’auteur et conseiller-média Phil Cooke était en voyage d’affaires à Calgary au Canada. À plus de 1 600 kilomètres de chez lui, il croyait se promener incognito jusqu’à ce que quelqu’un lui tape sur l’épaule et lui demande : « Êtes-vous Phil Cooke ? » L’homme qui venait de l’interpeller avait lu ses livres et le suivait sur les médias sociaux. Phil n’était pas en train de faire quelque chose qui aurait pu nuire à sa réputation, mais l’interaction lui a rappelé les regrettables histoires de cadres supérieurs, pasteurs, politiciens et autres qui ont enfreint des règles morales lorsqu’ils croyaient que personne ne les voyait.

Planter

Accompagné d’une brise fraîche, le soleil se dessinait lentement à l’horizon. C’était un beau matin pour jardiner. Mon mari et moi avons ramassé quelques outils et nous nous sommes mis à la tâche de râteler le paillis et de creuser des trous. Nous avions minutieusement choisi les plantes qui allaient bien croître dans chaque différent environnement de notre cour. Le travail était épuisant, mais après quelque temps et en prenant du recul, il était gratifiant d’en découvrir le fruit – un bel ensemble de buissons, de fleurs et d’arbres.

Le jeu en vaut la chandelle

À la fin du IVe siècle, on ne servait plus les disciples de Christ en pâture aux lions pour divertir Rome. Par contre, les jeux de la mort s’y sont poursuivis jusqu’au jour où un homme des gradins a sauté avec courage dans l’arène pour empêcher les deux gladiateurs de s’entretuer.