SENTIMENT DE CRAINTE
Dans le poème classique de Tennyson « La Charge de la Brigade légère », de valeureuses troupes de cavalerie se jetant dans la bataille sont décrites dans un ver imposant : « Jusque dans la vallée de la Mort les six cents chevauchèrent. » Cette parole décrit un sentiment à faire frémir que la tragédie qui les guettait leur laissait entrevoir.
LE SENS DE L’HISTOIRE
En visitant le British Museum, ma femme et moi avons été frappés de découvrir toute l’histoire et tout le patrimoine que renfermaient ses murs. Nous avons regardé des artefacts des centaines d’années plus vieux que tout ce qui a été découvert aux États-Unis, ce qui m’a rappelé combien il est précieux d’avoir le sens de l’Histoire. L’Histoire nous présente une perspective, un contexte et des conséquences pouvant nous aider à faire de sages choix tandis que nous tirons des leçons des réussites et des échecs de ceux qui nous ont précédés.
SE SOUCIER DES AUTRES
Les statistiques nous jouent parfois des tours. Même si les chiffres nous renseignent, il arrive aussi qu’ils nous désensibilisent par rapport aux gens qu’ils représentent. Cela m’a frappé dernièrement tandis que je lisais des statistiques : chaque année, 15 millions de personnes meurent de faim. Cela donne froid dans le dos ; et pour ceux d’entre nous qui vivent dans une société d’abondance, la chose est difficile à imaginer. En 2008, près de neuf millions d’enfants sont morts avant l’âge de cinq ans, et le tiers d’entre eux à cause de la famine. Ces chiffres sont ahurissants, mais ils représentent beaucoup plus que de simples chiffres. Ce sont des gens que Dieu aime.
AVANT QUE VOUS LE DEMANDIEZ
Une collègue du bureau international des Ministères RBC m’a dit être ravie de servir de traductrice de ressources bibliques. Elle se dit très bénie d’être la première à bénéficier des enseignements de la Parole de Dieu dans les ouvrages qu’elle traduit. Elle fait remarquer en passant : « J’y trouve toujours quelque chose répondant à un besoin que je ressens. » C’est précisément lorsqu’elle a besoin que le Seigneur l’encourage qu’il lui fournit l’aide biblique tout indiquée.
VRAIE RELIGION
J’ai vu dernièrement la publicité d’une marque de vêtements pour jeunes. Il s’agit de jeans avec tous les accessoires y étant spécialement assortis. Il n’y a rien de nouveau dans cela. Ce qui a attiré mon attention, cependant, c’est le nom de cette gamme de vêtements. Elle porte le nom de « True Religion » (Vraie religion). Cela m’a amené à m’arrêter pour y réfléchir. Pourquoi a-t-on choisi ce nom ? Un sens plus profond m’échapperait-il ? Quel est le lien entre une marque de jeans et la vraie religion ? Qu’entend-on par ce nom ? Mes réflexions m’ont laissé avec des questions auxquelles je n’avais aucune réponse.
UN COEUR RECONNAISSANT
Enfant, j’avais pour héros le pionnier américain Davy Crockett. Dans le livre David Crockett : His Life and Adventures , Davy décrit un paysage d’une telle beauté qu’il lui inspire des louanges qu’il offre au Créateur. L’auteur le décrit ainsi : « Juste au-delà du boisé s’étendait une autre prairie sans arbres, si riche, si belle, aux fleurs si éclatantes, que même le colonel Crockett, lui qui était rompu à la dévotion, serrant la bride à son cheval et parcourant le paysage d’un regard extasié, s’est exclamé : ‘‘Ô, mon Dieu, quel monde de beauté tu as créé pour l’homme ! Et pourtant, de quelle piètre manière il t’en remercie ! Pas même par sa gratitude.’’ » Crockett reconnaît que l’œuvre du Créateur exige une réponse empreinte de reconnaissance, que l’homme néglige ou dont il fait fi bien souvent.
ORDINAIRE OU EXTRAORDINAIRE
Depuis plus d’un siècle, le golf a pour handicap suprême un score de 59 – un score n’ayant été atteint que trois fois dans l’histoire de la PGA avant 2010. Puis, en 2010, Paul Goydos a obtenu le score de 59, que Stuart Appleby a égalé un mois plus tard. Par conséquent, les rédacteurs sportifs en sont venus à la conclusion que la réalisation la plus convoitée du golf était peut-être en train de devenir monnaie courante ! Voir le score de 59 se réaliser deux fois dans la même saison est étonnant, mais nous aurions tort de nous mettre à voir la chose comme ordinaire.
RETROUVAILLES TRÈS ATTENDUES
Enfant, j’avais un colley du nom de Prince Boy, un chien formidable que j’aimais vraiment. Un jour, il a disparu. J’ignorais si on l’avait kidnappé ou s’il s’était simplement enfui ; quoi qu’il en soit, sa disparition m’a dévasté. Je l’ai cherché partout. En fait, l’un de mes plus vieux souvenirs d’enfance me ramène au jour où je suis monté dans un grand arbre d’où j’ai pu regarder tout le quartier pour y repérer mon chien tant aimé, que je voulais désespérément retrouver. Pendant des semaines, j’ai gardé l’œil ouvert dans l’espoir d’apercevoir Prince Boy, mais en vain.
LE PLUS GRAND
Qu’y a-t-il de plus grand dans le sport ? Les championnats ? Les records ? Les honneurs ? Au Palestra, le centre de basket-ball de l’Université de la Pennsylvanie, une plaque offre une perspective différente sur le sujet. On peut y lire, en version anglaise : « Remporter le match, c’est formidable. Disputer le match est encore plus formidable. Mais aimer le jeu est le plus formidable de tous. » Voilà un rappel rafraîchissant que le sport n’est, après tout, qu’un jeu auquel on joue avec bonheur durant l’enfance.
IL EST BON
Il n’est pas rare que l’on dise d’un homme qu’« il est bon », en voulant dire que c’est un brave homme. Toutefois, en y pensant bien, qui peut-on dire est vraiment bon dans toutes les acceptions du terme, et surtout au sens biblique ? Il est également tentant de se croire soi-même bon, mais on aurait tort de s’en convaincre.