Kizombo réfléchissait aux grandes questions de sa vie. Qu’est-ce que j’ai accompli ? Ce à quoi il a vite répondu : Pas grand-chose, en fait. De retour dans sa terre natale, il servait à l’école que son père avait établie en pleine forêt tropicale. Il s’efforçait aussi d’écrire l’histoire remarquable de son père, ayant survécu à deux guerres civiles. Qui suis-je pour essayer de faire tout ça ?
Les doutes de Kizombo rappellent ceux de Moïse, à qui Dieu a confié une mission : « Je t’enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d’Égypte mon peuple, les enfants d’Israël » (EX 3.10). Moïse lui a répondu : « Qui suis-je ? » (V. 11.)
Malgré les faibles excuses de Moïse, Dieu lui a demandé : « Qu’y a-t-il dans ta main ? » C’était un bâton (4.2 ; Segond 21). À la demande de Dieu, Moïse l’a jeté au sol, où il s’est changé en serpent. Contrairement à son instinct, Moïse l’a ramassé, et il est redevenu un bâton (V. 4 ; S21). Par la puissance de Dieu, Moïse a pu affronter Pharaon avec en main l’un des « dieux » de l’Égypte : un serpent. Les dieux égyptiens ne représentaient aucune menace pour le seul vrai Dieu.
En réfléchissant à Moïse, Kizombo s’est senti interpellé par Dieu : Tu m’as moi et ma Parole. Des amis l’encourageaient aussi à écrire l’histoire de son père pour faire découvrir la puissance de Dieu. Il n’était pas seul.
Laissés à nous-mêmes, nous ne pouvons pas faire grand-chose ; mais Dieu nous dit : « Je serai avec toi » (3.2).
Qu’avez-vous que Dieu peut utiliser ? Comment cela peut-il vous encourager à envisager qu’il vous utilise ?
Père, avec toi, il ne me manque rien en toute situation.