Je tenais une photo de gens dormant sous des cartons dans une ruelle sombre. « De quoi ont-ils besoin ? » ai-je demandé aux enfants de six ans de ma classe de l’école du dimanche. « De nourriture », a dit l’un d’eux. « D’argent », un autre a dit. « D’un lieu sûr », a déclaré un garçon d’un air pensif. Puis une fillette a dit : « D’espérer. »

« L’espérance, c’est de s’attendre à ce que de bonnes choses arrivent », a-t-elle expliqué. J’ai trouvé intéressant qu’elle parle de « s’attendre à » de bonnes choses quand, en période difficile, il peut être facile de ne s’attendre à rien de bon. La Bible parle néanmoins de l’espérance de cette manière. Si « la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère » (HÉ 11.1), nous pouvons – nous qui avons foi en Jésus – nous attendre à de bonnes choses.

Quel est ce bien ultime que les croyants en Christ peuvent espérer avec assurance ? – « la promesse d’entrer dans son repos » (4.1). Pour les croyants, le repos de Dieu inclut la paix, la force divine, l’assurance du salut et d’une future demeure céleste. La garantie de Dieu et le salut qu’offre Jésus expliquent en quoi notre espérance peut être notre ancre, qui nous permet de tenir ferme malgré les épreuves (6.18-20). Le monde a besoin d’espérance : l’assurance véritable qu’en toutes circonstances, bonnes ou mauvaises, Dieu aura le dernier mot et nous sera fidèle. Les croyants savent qu’il fera tout concourir à leur bien.