Un dimanche matin à notre assemblée, mon amie Sally a annoncé la tenue prochaine de quelques événements pour femmes. Assise au fond de la salle, j’ai fait en sorte qu’elle puisse me voir sourire. Plus tard, elle m’a dit avec enthousiasme : « Tu m’as souri tout le temps ! » Je lui ai avoué que l’idée du « sourire encourageant » venait de mon amie Suzy. Quelques mois plus tôt, Suzy m’avait fait un large sourire pendant que je faisais une courte présentation devant l’Église.

L’apôtre Paul a pourvu aux besoins exacts de l’Église primitive avec ses encouragements et ses actions. Dans la ville de Philippe, Paul et Silas avaient été battus et emprisonnés injustement. Lorsqu’ils ont finalement été relâchés, ils sont allés voir les croyants de la région et les ont exhortés une fois de plus (AC 16.40). Ces croyants avaient besoin d’être rassurés, car leur foi était jeune et une controverse religieuse avait éclaté dans leur ville (V. 20‑22). Sans le discours d’encouragements de Paul, ils auraient pu être envahis par le doute et la confusion.

Le temps a passé. De retour en prison, Paul a écrit une lettre à ses amis philippiens en les remerciant pour la façon dont ils l’avaient encouragé. Il a dit : « Vous […] Philippiens, au commencement de la prédication de l’Évangile […] vous m’envoyâtes […] à deux reprises, de quoi pourvoir à mes besoins […] je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens » (PH 4.15‑18).

Paul a été édifié autant par les dons qu’il a reçus que par le temps qu’il a passé avec d’autres croyants (AC 28.15) et par les histoires qu’il a entendues au sujet de leurs progrès et de leur persévérance (1 TH 3.7). Ainsi, « veillons les uns sur les autres pour nous encourager mutuellement à l’amour […] [et] encourageons-nous mutuellement, et cela d’autant plus que vous voyez se rapprocher le jour du Seigneur » (HÉ 10.24,25 ; Semeur).