Mois : juin 2017

Une raison de sourire

Au travail, les paroles d’encouragement comptent. La façon dont les employés parlent entre eux influence la satisfaction des clients, la rentabilité de l’entreprise et l’estime d’autrui. Des études ont démontré que les membres des équipes les plus efficaces s’expriment réciproquement six fois plus de paroles d’affirmation que de désapprobation, de désaccord et de sarcasmes. Les équipes les moins efficaces ont tendance à émettre près de trois remarques négatives pour chaque parole constructive.

Rester ou fuir ?

Pendant que j’attendais dans la longue file pour accéder aux montagnes russes, j’ai pensé plusieurs fois rebrousser chemin. Lorsque mon tour est finalement arrivé, la barre de sûreté de mon siège ne voulait pas se déclencher correctement. J’ai eu peur de rester coincée, mais j’ai tout de même embarqué. La barre de sûreté est descendue trop bas sur mes cuisses et je me sentais coincée et j’avais peur ! J’ai pensé faire signe de la main et demander d’être excusée du tour. Un employé a passé ce message dans le haut-parleur : « Criez autant que vous voulez, nous ne vous laisserons pas sortir. »

Sous la direction de Dieu

Il y a quelques mois, j’ai reçu un courriel m’invitant à me joindre à une communauté de « gens déterminés ». J’ai alors décidé de vérifier la signification du mot « déterminé ». J’ai ainsi appris que la personne déterminée est très motivée à réussir et résolue à travailler dur pour atteindre ses objectifs.

Jalousie et générosité

Thomas J. DeLong, un professeur de la Harvard Business School a remarqué une tendance inquiétante parmi ses étudiants et collègues : l’obsession de la comparaison. Il a écrit : « Les chefs d’entreprise, les analystes de Wall Street, les médecins et autres professionnels sont obsédés par la comparaison de leurs réussites avec celles des autres [...] J’ai interviewé des centaines de professionnels ayant un grand besoin d’accomplissement au sujet de ce phénomène et je me suis rendu compte que la comparaison est devenue presque une épidémie. C’est mauvais pour les individus et pour les entreprises [et cela diminue la satisfaction]. » (Traduction libre) C’est particulièrement mauvais pour les croyants en Jésus.

À l'écart

On m’a déjà invité à une soirée chez un auteur de Londres. C’était une soirée chic avec du caviar, des huîtres et un défilé de mode privé. Des célébrités déambulaient parmi la foule alors que le reste des gens ressemblaient à des célébrités avec leurs vêtements élégants.

Un Père parfait

Mon père m’a fait cet aveu un jour : « Quand tu étais jeune, j’étais souvent absent. » Je ne me rappelle pourtant pas les choses ainsi. En plus de son emploi à temps plein, il sortait certains soirs pour diriger la chorale de l’Église, et il partait parfois une semaine ou deux avec un quatuor masculin. Reste qu’il a toujours été là dans les moments marquants (et de nombreux autres) de ma vie.

Du temps ensemble

Durant les deux heures du trajet de retour d’un mariage dans la famille, ma mère m’a demandé pour la troisième fois ce qu’il y avait de nouveau dans mon emploi. Je lui ai répété certains détails comme si c’était la première fois, tout en me demandant ce qui pourrait rendre mes paroles plus mémorables. Ma mère souffre de la maladie d’Alzheimer, qui détruit progressivement la mémoire, qui risque d’altérer le comportement et qui finit par priver la personne en étant atteinte de l’usage de la parole, et plus encore.

Maîtriser la colère

Bien, je sens monter ta colère. Je suis sans défense. Prends ton arme, tu peux me terrasser avec toute la force de ta haine, et tu auras terminé ton voyage vers le côté obscur. » Cette réplique à faire frissonner a été donnée par l’acteur écossais Ian McDiarmid qui jouait le rôle de l’Empereur dans Star Wars : Le retour du Jedi. Dans cette scène mémorable, l’Empereur tente en vain de faire basculer le héros du film, Luke Skywalker, du côté obscur du mal. Toutefois, la colère seule ne suffisait pas à rendre Luke méchant. Cela est arrivé lorsqu’il a laissé la rage le consumer au point d’agir sous son emprise.

La vie reçue

Jeune, mon père se rendait avec des amis à un événement sportif devant se tenir à l’extérieur de la ville lorsque leur véhicule a dérapé sur la chaussée détrempée et qu’ils ont fait une sortie de route. Un de ses amis est resté paralysé et un autre a perdu la vie des suites de ce grave accident. On a déclaré mon père mort et on l’a transporté à la morgue. En état de choc et affligés, ses parents y sont allés pour l’identifier. C’est alors que mon père s’est réveillé de ce qui était en réalité un coma profond. La tristesse de tous s’est dès lors changée en joie.

Rempli de joie

Dans son livre classique Orthodoxie, G. K. Chesterton a écrit : « [Les enfants] veulent que les choses se répètent et ne changent pas. Ils disent toujours : “Fais-le encore !” ; et l’adulte le fait encore, jusqu’à ce qu’il soit presque mort. Car les adultes ne sont pas assez vigoureux pour exulter dans la monotonie. Dieu, lui, est peut-être assez vigoureux pour exulter dans la monotonie. Il est possible que Dieu chaque matin dise au soleil : “Fais-le encore !”, et chaque soir à la lune : “Fais-le encore !” Ce n’est peut-être pas une nécessité automatique qui fait semblables toutes les marguerites ; c’est peut-être que Dieu fait chaque marguerite séparément, sans être jamais fatigué de les faire. »