Thomas J. DeLong, un professeur de la Harvard Business School a remarqué une tendance inquiétante parmi ses étudiants et collègues : l’obsession de la comparaison. Il a écrit : « Les chefs d’entreprise, les analystes de Wall Street, les médecins et autres professionnels sont obsédés par la comparaison de leurs réussites avec celles des autres […] J’ai interviewé des centaines de professionnels ayant un grand besoin d’accomplissement au sujet de ce phénomène et je me suis rendu compte que la comparaison est devenue presque une épidémie. C’est mauvais pour les individus et pour les entreprises [et cela diminue la satisfaction]. » (Traduction libre) C’est particulièrement mauvais pour les croyants en Jésus.

Pour aider ses disciples à comprendre en quoi consistent le royaume des cieux et les dangers d’être obsédé par la comparaison, Jésus a raconté une parabole au sujet d’un propriétaire qui a embauché des travailleurs pour s’occuper de sa vigne. Le propriétaire a engagé des travailleurs à 6 h et s’est entendu pour les payer 1 denier, le salaire d’une journée (MT 20.1,2). Puis, il a engagé des travailleurs à 9 h, à midi, à 15 h et à 17 h en leur spécifiant qu’ils allaient recevoir « ce qui sera raisonnable » (V. 4,5).

Lorsque le temps est venu de payer les travailleurs, il leur a tous donné le même montant de 1 denier. Le groupe de travailleurs qui ont commencé le plus tôt a protesté en accusant le propriétaire d’être injuste. Cependant, ce dernier leur a rappelé qu’il pouvait être aussi généreux qu’il le désirait, même si c’était scandaleux et controversé (V. 13,14). Il leur a ensuite expliqué la racine du problème : ils étaient jaloux de sa générosité débordante (V. 15).

Quand Dieu règne dans notre coeur, nous le percevons comme souverain, gracieux, juste et généreux. Il n’y a pas de place pour l’envie amère et la comparaison malsaine. Puissions-nous porter notre attention sur la vie que Dieu nous a donnée et vivre avec gratitude.