Bien, je sens monter ta colère. Je suis sans défense. Prends ton arme, tu peux me terrasser avec toute la force de ta haine, et tu auras terminé ton voyage vers le côté obscur. » Cette réplique à faire frissonner a été donnée par l’acteur écossais Ian McDiarmid qui jouait le rôle de l’Empereur dans Star Wars : Le retour du Jedi. Dans cette scène mémorable, l’Empereur tente en vain de faire basculer le héros du film, Luke Skywalker, du côté obscur du mal. Toutefois, la colère seule ne suffisait pas à rendre Luke méchant. Cela est arrivé lorsqu’il a laissé la rage le consumer au point d’agir sous son emprise.

David aurait pu réagir à la colère meurtrière de Saül et laisser sa propre colère prendre le dessus (1 S 23.15).

Il aurait pu devenir enragé et tuer le roi qui en voulait à sa vie (24.4), mais il a préféré laisser la vie de Saül entre les mains de Dieu plutôt que de s’attaquer à lui (V. 10). Des siècles plus tard, Jésus a fait preuve d’une sainte colère lorsqu’il a renversé les tables et qu’il a utilisé un fouet pour chasser ceux qui faisaient un mauvais usage de la cour du Temple (MT 21.12,13 ; JN 2.13‑22). Jésus ne s’est pas laissé asservir par la colère ; il exposait sa nature parfaite et sainte. La colère peut être mauvaise (comme celle de Luke Skywalker) ou bonne (comme celle de Christ).

Il n’est pas agréable d’être victime de la colère de quelqu’un, surtout de la colère sainte de Dieu. Il peut toutefois être rassurant de savoir que la colère en elle-même n’est pas un péché. Ce qui fait toute la différence, c’est ce que nous faisons de notre colère : y céder ou non.

Aujourd’hui, il est probable que quelqu’un ou quelque chose nous remplira de colère. Lorsque cela arrivera, mettons en pratique cette vérité : « les sages calment la colère » (PR 29.8). Appuyons-nous sur le Saint-Esprit pour nous aider à faire grandir notre amour, notre patience et notre maîtrise de soi (GA 5.22‑24).