Month: avril 2017

Lâcher prise

À l’occasion de notre anniversaire de mariage, mon mari a emprunté un tandem en vue d’une aventure romantique. Dès que nous nous sommes mis en route, je me suis rendu compte que mon mari me cachait la vue de ses larges épaules. De plus, mon guidon était fixe, ce qui m’empêchait de diriger le tandem. Seul le guidon de devant déterminait notre direction ; le mien ne servait qu’à soutenir la partie supérieure de mon corps. Or, devant mon manque de contrôle, j’avais le choix entre céder à la contrariété et jouir de notre randonnée en comptant sur Mike pour bien nous conduire.

Se fondre dans la masse

Par une soirée fraîche, alors que nous étions en vacances, ma fille et moi sommes allées marcher sur la plage. Je l’ai interrompue au milieu d’une phrase en lui tapant le bras et je lui ai dit en pointant quelque chose : « Regarde là-bas ! » Ce qui semblait être du sable qui bouge était, en regardant de plus près, un petit crabe qui courait sur la plage. Il était protégé par sa couleur beige, sa petite taille et ses réflexes rapides qui l’empêchaient d’être vu et encore moins d’être attrapé. La petite créature voulait survivre et non pas se faire remarquer.

D’une bonne odeur

L’auteur Rita Snowden raconte la merveilleuse histoire de la visite qu’elle a faite d’un petit village des environs de Douvres, en Angleterre. Assise à la terrasse d’un café en train de savourer une tasse de thé un après‑midi, elle a soudain humé une bonne odeur. Rita a alors demandé au garçon d’où elle venait, et celui‑ci lui a répondu qu’elle venait des gens qui passaient par là. La plupart des villageois travaillaient dans une parfumerie du coin. En rentrant à la maison, ils emportaient dans la rue la fragrance qui avait imprégné leurs vêtements.

Résilience

Depuis quelques années, des chercheurs ont commencé à explorer ce qui provoque la résilience chez l’humain. Qu’est-ce qui aide quelqu’un à se remettre d’un traumatisme physique, émotionnel ou spirituel ? Le psychologue Martin Seligman propose quatre facteurs élémentaires :

Admirez la vue

Les couchers de soleil. Les gens ont tendance à s’interrompre pour les regarder… les photographier… et en admirer la beauté.

Une foi établie

Jean Vanier, le fondateur des communautés de l’Arche, a passé sa vie à aimer ceux qui étaient souvent exclus de la société. L’Arche crée des communautés vivantes pour les handicapés ou pour ceux qui, parce qu’ils ont besoin de soins de longue durée, seraient placés en établissement si ce genre de foyer n’existait pas. Vanier affirme que les communautés reposent sur les soins du corps les plus élémentaires : donner des bains, habiller et nourrir les résidents qui ne peuvent faire ces choses seuls.

À la maison avec Jésus

On n’est jamais mieux que chez‑soi. » Cette expression reflète une soif profonde en nous, qui nous pousse à désirer ardemment avoir un lieu où nous reposer, où vivre et auquel appartenir. Après avoir partagé un dernier repas avec ses amis, Jésus a parlé de sa mort et de sa résurrection imminentes en évoquant le désir d’être enraciné quelque part. Il a promis que, même s’il était sur le point de les quitter, il reviendrait les chercher, sans compter qu’il leur préparerait une place dans la maison du Père, où tous seraient donc chez eux.

Le dernier arrêt

Mon ami dit que notre vie est comme un train. Nous effectuons plusieurs « arrêts » pour l’école, l’université, le travail, le mariage et la famille. À chaque arrêt, nous passons du temps avec ceux qui sont aussi descendus. Lorsque nous obtenons notre diplôme ou que nous changeons d’emploi, nous disons au revoir aux gens qui sont à cette jonction et rembarquons dans le train. Seulement quelques personnes resteront avec nous jusqu’à la fin. Ce sont les personnes les plus importantes pour nous ; celles qui recevront la plus grande partie de notre temps et de notre attention.

Il nous aime et nous comprend

Lorsqu’on lui a demandé s’il trouvait que l’ignorance et l’apathie étaient problématiques au sein de la société moderne, un homme a répondu à la blague : « Je l’ignore et je m’en fous. »

L’inquiétude et la colère

Une certaine chanson pour enfant va comme suit : « Ne t’inquiète pas et ne te tracasse pas, Dieu ne t’a jamais laissé tomber » (Traduction libre). Nous pouvons suivre avec confiance le Dieu qui a libéré les Israélites de l’esclavage. Il n’a jamais abandonné ni déçu ses enfants (DE 31.6).