Une certaine chanson pour enfant va comme suit : « Ne t’inquiète pas et ne te tracasse pas, Dieu ne t’a jamais laissé tomber » (Traduction libre). Nous pouvons suivre avec confiance le Dieu qui a libéré les Israélites de l’esclavage. Il n’a jamais abandonné ni déçu ses enfants (DE 31.6).

Toutefois, qu’arrive-t-il lorsque des choses viennent gâcher notre joie et que nous commençons à avoir peur ? Nous nous inquiétons et nous nous tracassons ; et parfois lorsque les épreuves et la souffrance nous fatiguent, nous nous mettons en colère. Malheureusement, la colère ne fait qu’ajouter à notre douleur et à notre agitation. Croyez-en mon expérience, la colère ne mène ni à la liberté, ni à la guérison, ni à la paix. En fait, une personne dont la colère est alimentée par l’inquiétude s’emportera et en viendra à faire le mal (PS 37.8).

Le pasteur Adrian Rogers a affirmé que « lorsque vous êtes prompts à la colère, vous risquez de perdre beaucoup : votre travail, vos amis, vos enfants, votre femme, votre santé et votre témoignage. Il n’y a rien qui affaiblisse plus votre témoignage de Christ que le fait de sortir de vos gonds ».

Voici ses conseils sur la façon de gérer votre colère :

Confessez votre colère et sa cause (y compris l’inquiétude et le manque de foi) à Dieu et recevez son pardon et sa guérison.

Réfléchissez à ce qui vous met en colère et recherchez l’aide de Dieu pour en être délivré (ÉP 4.31).

Maîtrisez-vous : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable » (V. 26,27). Laissez plutôt la puissance et la présence du Saint-Esprit en vous vous aider à « être renouvelés par le changement de ce qui oriente votre pensée » (V. 23 ; Semeur).

En nous reposant en Dieu et en lui faisant confiance, l’inquiétude se dissipe, la colère s’apaise et notre vie peut refléter la « justice » et la « sainteté » de Dieu (V. 24).