Lorsque je me suis fait un nouvel ami à l’étranger, j’ai remarqué son bel accent anglais et la bague qu’il portait à son auriculaire. Or, j’ai appris plus tard qu’il ne s’agissait pas d’un simple bijou ; cette bague révélait l’histoire de sa famille par le monogramme familial y étant gravé.
C’était un peu comme un sceau, peut‑être comme celui d’Aggée. Dans ce court livre vétérotestamentaire, le prophète Aggée appelle le peuple de Dieu à reprendre la reconstruction du Temple. Maintenant rentrés d’exil, les Israélites commençaient à le rebâtir, mais leurs ennemis qui s’opposaient à ce projet les retardaient. Le message d’Aggée inclut la promesse que Dieu a faite à Zorobabel, gouverneur de Juda, lui confirmant qu’il avait été choisi et mis à part à titre de chef du peuple, comme un sceau.
Dans l’Antiquité, on utilisait un sceau comme moyen d’identification. Au lieu de signer leur nom, les gens trempaient leur bague dans de la cire chaude ou de l’argile molle pour faire leur marque. En tant qu’enfants de Dieu, nous faisons nous aussi notre marque sur le monde en propageant l’Évangile, en répandant sa grâce par l’amour de notre prochain et en travaillant à mettre fin à l’oppression.
Chacun de nous porte son propre sceau unique qui révèle que nous avons tous été créés à l’image de Dieu selon l’unicité de nos dons, de nos passions et de notre sagesse. Nous avons donc la tâche et le privilège d’agir comme ce sceau dans le monde de Dieu.