En décembre 2013, on a diagnostiqué un cancer du sein à la directrice de louange australienne Darlene Zschech lors d’une mammographie de routine. Dans la tourmente des émotions, des rendez-vous avec les spécialistes, des scintigraphies et des chirurgies qui ont suivi, elle a recherché d’instinct l’espoir dans la Parole de Dieu, en particulier dans les Psaumes. En janvier 2014, elle a publié ceci sur Twitter : « Le Psaume 91 dans n’importe quelle version ; Dieu est si bon pour nous tous, accrochez-vous à sa Parole et vous trouverez un espoir qui ne déçoit jamais. »

Les psaumes nous offrent de l’espoir, même dans les épreuves : les conséquences honteuses du péché (PS 32, 38 : 51), le chagrin d’une perte (31.10 ; 116.3 ; 119.28), les blessures créées par le rejet (27.10 ; 34.18‑21 ; 66.16‑20 ; 94.14) et la persistance de ceux qui souhaitent notre ruine (56.10 ; 59.2,11 ; 60.14).

David a combattu les ravages de la dépression. Pourtant, dans ses moments les plus sombres et les plus vulnérables, il a convaincu son esprit d’espérer en Dieu (42.12 ; 43.5). Il a tenté en vain de fuir la présence de son Créateur et a finalement succombé au Dieu de qui il ne pourrait jamais se dérober (139.7-12).

Les exemples de vulnérabilité trouvés dans les psaumes redonnent espoir tant au jeune qui lutte contre la tentation destructrice du péché (119.9-16) qu’à l’adulte anéanti par le rejet qu’il a subi dès sa naissance (139.13-17). Et lorsque nous sommes sur le point de céder au désespoir, nous pouvons nous rappeler avec assurance que nous verrons la bonté de l’Éternel au cours de cette vie-ci (27.13,14).

Les psaumes nous amènent à nous tourner vers un Dieu qui ne nous abandonne pas dans notre faiblesse ni dans nos moments de grande fragilité. Il traverse avec nous la vallée de l’ombre de la mort, calme notre peur et nous remplit d’espoir (23.2-6). David a écrit : « J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs » (34.5).