J’aime rouler la nuit. La lumière qui illumine les fenêtres des maisons dégage une impression de chaleur qui traverse l’obscurité veloutée. Quelle que soit l’apparence que revêt le quartier en plein jour, la lumière qui tranche sur l’obscurité de la nuit rend invitant même l’endroit le moins attirant. Pensons à l’inverse : une maison barricadée devant laquelle on passe en plein jour est peu agréable à regarder, même pour le plus indulgent des visiteurs.

En rappelant à l’Église d’Éphèse que les croyances donnent lieu aux actions, Paul a expliqué que l’on peut trouver toutes les réponses aux questions de la vie dans le témoignage de Jésus (ÉP 5.1,2). Des siècles plus tôt, Ésaïe avait prophétisé : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort une lumière resplendit » (9.1). Jésus a fait bien plus que nous montrer à effectuer de bons choix. Il est lui-même la Lumière promise (JN 1.4,5 ; 8.12).

Puisque « Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres » (1 JN 1.5), nous devons donc choisir entre la lumière et les ténèbres. Le péché est attirant, mais ses conséquences à long terme sont évidentes : « [Celui] qui marche dans les ténèbres ne sait où il va » (JN 12.35).

Paul a défini le salut – la libération du péché et de ses conséquences – comme le passage de la « puissance des ténèbres » au « royaume de son Fils [de Dieu] bien-aimé » (COL 1.13). Avant de pouvoir marcher dans la lumière, nous devons nous repentir (PS 56.14 ; 1 JN 1.7) et adorer (PS 89.16) ; ensuite, la vie et la lumière de Jésus se répandent dans tout notre être. De cette façon, Dieu accorde l’héritage de Christ à ceux qui vivent « dans la lumière » (COL 1.12). Nous ne le gagnons pas par nos oeuvres, mais nous en faisons l’expérience en vertu de la grâce qui nous donne la puissance de vivre libres.